Blood Father (2016) de Jean-François Richet

Plus de 10 ans après Jean-François Richet retrouve Hollywood où il avait signé un efficace remake avec "Assaut sur le central 13" (2005). Le réalisateur du dyptique "Mesrine" (2008), plutôt spécialiste du film "musclé" malgré son "Expendables 3" (2014) de Patrick Hugues et "Machete Kills" (2013) de Roberto Rodriguez. Le film est tiré du roman éponyme (2005) de Peter Craig qui adpte lui-même son roman après s'être déjà essayé en tant que scénariste notamment avec l'excellent "Un moment d'égarement" (2014) revient donc avec un nouveau film à la testostérone avec un bonus assez énorme pour y jeter un oeil : le retour en haut de l'affiche de Mel Gibson !... Ce dernier n'a pas p fait grand chose ces derniers temps à part deux passages noyés dans des castings de luxe dans les franchises "The Town" (2010) de Ben Affleck. Bref, le trio Richet-Gibson-Craig a de quoi séduire sur le papier.

Blood Father (2016) de Jean-François RichetBlood Father (2016) de Jean-François Richet Note : Blood Father (2016) Jean-François Richet

Malheureusement l'histoire est trop bateau et le réalisateur se repose beaucoup trop sur son atout coeur. En effet, ne le nions pas, Mel Gibson est l'attraction première du film et il assure comme un chef. Mel Gibson n'est certainement pas mort ! Mais tout ne peut reposer sur lui seul et Jean-François Richet semble avoir été aveuglé par le sable ocre du désert du Nouveau-Mexique. Le réalisateur qui a déclaré s'être inspiré de l'oeuvre du grand John Ford ("plus d'une fois, quand je tenais la caméra, j'avais en mémoire le principe "1/3 de terre, 2/3 de ciel, l'homme et Dieu omniprésent".) et en insistant (avec son fidèle directeur photo Robert Gantz) sur l'importance de la nature... Mais où est le ciel et où est cette nature sauvage qui devrait être le troisième rôle ?!!! Il ne suffit pas de tourner dans le désert ! Ford doit rire vert... Le scénario n'offre pas grand chose de neuf malgré de bons passages grinçants (père de substitution néo-nazi, les mexicains voleurs de job...) et le personnage de la fille, jouée par Erin Moriarty, est bien mignonne mais beaucoup trop lisse et "propre" pour qu'on croit à une junkie fugueuses depuis des années. On se demande qu'est-ce qu'est bine venu faire ici l'excellent William H. Macy car finalement le suel bon point du film est le retour d'un Mel Gibson badass à souhait. Un peu limite pour savourer le film, attendez de le voir sur un écran chez vous.

Critiques De Films

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