L’œil de Pulp #46

Alors… De quel film est issu ce screen ?

La réponse ci-dessous…

ELEPHANT SONG photos: Sébastien Raymond. seb@sebray.com

Submarine (2011) / réalisé par Richard Ayoade / Avec Craig Roberts, Sally Hawkins, Yasmin Paige

Dans le fond, on est tous un sous-marin. Combien de fois avons nous refuser de voir le monde qui nous entoure ? Terré dans notre univers, on n’ose jeter un coup d’oeil à l’extérieur. Oliver Tate, cet ado loufoque de 15 ans, va tout faire pour remonter à la surface. Il veut comprendre. Comment fonctionne les filles et la sexualité ? Pourquoi est-ce que ses parents s’ignorent et sa mère retourne chez son ex ? Pourquoi est-ce qu’elle ne lui parle plus ? Submarine doit sont charme à sa fausse distance, sa fausse naïveté, dans un décors pop pastel, rehaussé d’une ironie parodique. En fond, tel un sonar on entend battre un coeur, celui de Tate ou le nôtre ?

Pour son premier long métrage, le britannique Richard Ayoade, choisit un récit d’apprentissage. Il nous dit clairement merde et c’est là où réside la magie. Son personnage principal est un gars paumé et p’être sur-doué qui ne cherche qu’à perdre sa virginité avant ses 15 ans. Alors il s’entiche d’une connasse qui s’assume bien qu’aussi paumée. Le pauvre ado vit dans une maison plus froide qu’un iceberg avec des parents plus coincé que les balais. Normal que le gosse soit un peu dérangé non ? Il y a malgré tout de la poésie. Tout au long du film, si on y prête attention, on voit des références au sous-marin et à la scène précédente. Une adaptation du roman éponyme de Joe Dunthorne qui en bouleverse toute la structure, avec une BO signée Alex Turner des Arctic Monkeys. Alors génie ou maladresse ?

Synopsis :

À 15 ans, Oliver Tate a deux gros problèmes : il rêve de coucher avec sa petite amie et sa mère est en train de se laisser séduire par un gourou.Pour empêcher le pire et réussir le meilleur, Oliver n’a que deux atouts : un vocabulaire incroyablement riche et une immense confiance en lui…

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