Dans la pure tradition belge
Max’ et Mel’, tous deux 15 ans, attendent un enfant ; encore dans l’enfance mais se projetant déjà avec vigueur dans le monde des adultes… Un monde pourtant surdimensionné pour leurs frêles épaules. Guillaume Senez nous montre les dilemmes provoqués par un tel choix (garder l’enfant) et l’implication des parents de ces ados dans cette grossesse hors norme car eux aussi seront impactés par cette éventuelle naissance. Ce film pose de bonnes questions : comment devenir parents si jeunes ? Comment ne pas déposséder totalement du choix final d’éventuels parents même si jeunes ? Quelle place pour le jeune papa dans cette grossesse sous contrôle parentale ? Quels impacts de la propre histoire des parents des jeunes dans l’accompagnement de cette grossesse ? Ce film est riche, fin et subtil ; Senez, à l’image de ses aînés belges, parvient par la chronique familiale réaliste à ne jamais tomber dans le discours moralisateur ou misérabiliste. Quelques intentions données aux comédiens, quelques bribes de répliques ; et en avant pour le tournage, et çà donne un ton très naturel et très frais au film. Pour un premier film, il fallait l’oser, mais pour cela il a la chance de s’appuyer sur un duo de jeunes comédiens prodigieux. Mais c’est cette spontanéité dans le jeu qui rend ce jeune couple aussi craquant. Je connaissais déjà la justesse de Kacey Mottet Klein qui du haut de ses 17 ans est déjà un comédien reconnu dans le cinéma d’auteur social… Mais quelle belle découverte avec le jeune Galatea Bellugi dans le rôle de Mel’ ; adorable, formidable mais aussi terriblement capable de déstabiliser Max’ par ses réactions imprévisibles. Beau duo accompagné d’une floppée de seconds rôles que Guillaume Senez sait exploiter pleinement ; tous sont utiles au récit et ont une réelle épaisseur psychologique. Et puis la belle surprise de ce film est de mettre le rôle du jeune futur père au centre du film. Choix qui offre un final fort émouvant auquel il est difficile de résister.
Sorti en 2016
Ma note: 16/20
Max’ et Mel’, tous deux 15 ans, attendent un enfant ; encore dans l’enfance mais se projetant déjà avec vigueur dans le monde des adultes… Un monde pourtant surdimensionné pour leurs frêles épaules. Guillaume Senez nous montre les dilemmes provoqués par un tel choix (garder l’enfant) et l’implication des parents de ces ados dans cette grossesse hors norme car eux aussi seront impactés par cette éventuelle naissance. Ce film pose de bonnes questions : comment devenir parents si jeunes ? Comment ne pas déposséder totalement du choix final d’éventuels parents même si jeunes ? Quelle place pour le jeune papa dans cette grossesse sous contrôle parentale ? Quels impacts de la propre histoire des parents des jeunes dans l’accompagnement de cette grossesse ? Ce film est riche, fin et subtil ; Senez, à l’image de ses aînés belges, parvient par la chronique familiale réaliste à ne jamais tomber dans le discours moralisateur ou misérabiliste. Quelques intentions données aux comédiens, quelques bribes de répliques ; et en avant pour le tournage, et çà donne un ton très naturel et très frais au film. Pour un premier film, il fallait l’oser, mais pour cela il a la chance de s’appuyer sur un duo de jeunes comédiens prodigieux. Mais c’est cette spontanéité dans le jeu qui rend ce jeune couple aussi craquant. Je connaissais déjà la justesse de Kacey Mottet Klein qui du haut de ses 17 ans est déjà un comédien reconnu dans le cinéma d’auteur social… Mais quelle belle découverte avec le jeune Galatea Bellugi dans le rôle de Mel’ ; adorable, formidable mais aussi terriblement capable de déstabiliser Max’ par ses réactions imprévisibles. Beau duo accompagné d’une floppée de seconds rôles que Guillaume Senez sait exploiter pleinement ; tous sont utiles au récit et ont une réelle épaisseur psychologique. Et puis la belle surprise de ce film est de mettre le rôle du jeune futur père au centre du film. Choix qui offre un final fort émouvant auquel il est difficile de résister.
Sorti en 2016
Ma note: 16/20