[Avant-première] Le 14 septembre au ZOLA, MA VIE DE COURGETTE multi-récompensé à Annecy

Par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Evènement, mercredi 14 septembre à 14h15, au cinéma Le Zola à Villeurbanne !

Ma vie de courgette, le grand vainqueur du festival d’Annecy 2016, la bonne surprise de la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes sera projeté en avant-première.

Une sélection de livres sera proposée par la Librairie Lettres à croquer

Ce beau film plein de couleur et de tendresse est une production franco-suisse, co-produit par Rhône-Alpes aime le cinéma et distribué par la société lyonnaise GEBEKA film. Il a été entièrement réalisé dans les studios du Pôle Pixel à Villeurbanne.

Une séance à ne pas manquer  et à partager en famille ! 

Réalisation : Claude Barras
France – Suisse / 2016, 1h06
Animation dès 8 ans

Sortie prévue le 19 octobre prochain

Synopsis
Courgette n’a rien d’un légume, c’est un vaillant petit garçon. Il croit qu’il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c’est sans compter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Et puis il y a cette fille, Camille. Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains, tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre. Et pourquoi pas même, être heureux.

« Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, ce film restera dans les mémoires tant il suscite l’émotion. Plongée au cœur d’un foyer social, où, malgré les apparences, l’espoir n’est pas exclu. » Télérama

A propos du film

Réalisé par Claude Barras sur un scénario de Céline Sciamma (Bande de filles), Ma Vie de courgette (1h06) est basé sur le roman Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris aux Editions Plon.  Le réalisateur a eu un véritable coup de foudre  « Le ton et l’histoire m’ont replongé dans mon enfance et rappelé mes premiers émois de spectateur devant des films comme Les 400 coups, Rémi sans Famille, Belle et Sébastien, Heidi ou encore Bambi », confie-t-il. De forts sentiments qu’il a voulu à son tour transmettre sur grand écran.

Le film raconte l’histoire dIcare, un petit enfant de 9 ans, est élevé par sa mère alcoolique qui le surnomme ‘ma courgette’. Lorsque celle-ci décède accidentellement, il est placé en foyer . C’est là, entouré d’autres enfants abîmés par la vie, que commencera pour lui une véritable aventure. Découvrant la confiance, l’amitié et même l’amour, Courgette osera enfin croire en une enfance emplie de rêves et d’espoirs…

Pour effectuer les voix des enfants, ce sont des acteurs non-professionnels qui ont été choisis en fonction de leur naturel dans le micro  et du timbre de leurs voix. Les voix des adultes sont celles de professionnels. Six semaines ont été nécessaires pour enregistrer la totalité des voix du film.

Claude Barras a privilégié de tourner en plans-séquences, laissant l’action se développer à son rythme et mettant en valeur les détails et l’atmosphère de Ma vie de Courgette.

Céline Sciamma au scénario

Ce sont les producteurs qui ont suggéré à Claude Barras le nom de Céline Sciamma pour collaborer à l’écriture du scénario. Une idée accueillie avec enthousiasme pour le réalisateur. « Céline a su donner au scénario une réelle structure, très classique et rigoureusement articulée. Elle a également su doser l’équilibre subtil entre humour et émotion, aventure et réalisme social », raconte-t-il. « La réussite de ce scénario tient aussi beaucoup dans le traitement très délicat de ses personnages, évoquant subtilement les noirceurs du passé pour mieux les chasser à la lumière des amitiés naissantes dans le présent ».

Tournage au Pôle Pixel à Villeurbanne

Le tournage réalisé dans les studios du Pôle Pixel à Villeurbanne a durée neuf mois. Cinquante animateurs répartis sur dix plateaux ont permis au réalisateur Claude Barras de mettre en boîte 40 secondes d’images par jour.  Un travail de longue haleine , 54 marionnettes dans trois déclinaisons de costumes, une belle bande originale de la Bernoise Sophie Hunger.