[critique] – pet (2016)

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par : Carles Torrens

Avec Dominic Monaghan, Ksenia Solo et Jennette McCurdy

Durée : 1h30min

Synopsis :

Seth, trentenaire maladroit et inquiétant, tente de séduire Holly, une serveuse, mais échoue lamentablement. De plus en plus obsédé par la jeune fille, Seth kidnappe Holly et l’enferme dans une cage au refuge animalier où il travaille.

2/5

Auteur de Emergo en 2011 ou encore du segment « M is for Mom » dans ABCs of Death 2.5, Carles Torrens revient cette année avec un thriller noir et sans intérêt quelconque. Torrens réunit deux acteurs américains montants : Dominic Monaghan, vu dans la série Lost, et Ksenia Solo d’Orphan Black qui s’opposent par le manque d’envie du premier et par l’excellence de la deuxième.

UN FILM QUI AURAIT DÛ RESTER EN CAGE

Scénario assez familier, PET c’est juste l’histoire – trop – basique d’un homme amoureux qui enferme une ancienne élève de son collège dans une cage tel un animal (d’où le nom de PET qui signifie « animal de compagnie »). Gardien dans un chenil pour chien, Dominic Monaghan campe un rôle tordu et pervers qui lui va bien mais qu’il n’exploite pas plus en profondeur. Il est surpassé par sa victime, Ksenia Solo qui dans l’avancée du scénario voit son personnage évoluer et prendre de la valeur. Demi huis clos, le rythme du film s’enferme lui-même dans un scénario peu cousu, laissant simplement le strict nécessaire pour faire un film semi sombre. Seule l’excellence passe par Ksenia, dont le personnage dévoile petit à petit son « réel » visage et va ainsi donc nous intéresser.

L’idée générale du film est bonne, même si elle a tout d’un DTV. Offrant simplement le minimum pour un film, Carles Torrens s’associe avec une lumière froide dans un environnement sombre, portant l’impression d’enfermement plus forte. La musique avec laquelle il s’entoure est dans la continuité des thriller faits de nos jours.

Carles Torrens s’enraille dans un film au scénario minime. Avec PET, il dévoile un demi huis clos aux bonnes idées mal exploitées.