Réalisation: Jaume Collet-Serra
Casting: Blake Lively, Óscar Jaenada, Sedona Legge…
Genre: Thriller
Durée: 86 minutes
Date de sortie: 17 août 2016
Nationalité: Américaine
Production: Ombra Films, Weimaraner Republic Pictures
SYNOPSIS:
Nancy, jeune étudiante partie surfer sur une plage inconnue se retrouve coincée sur un rocher, piégée par un grand requin blanc. Là c’est sûr, il lui faudrait un plus grand rocher.
CRITIQUE/AVIS:
Jaume collet-serra et ne sera toujours pas un réalisateur qu’on adule mais on ne pourra pas lui reprocher le fait qu’il réussit toujours à faire ce qu’il faut pour qu’on ne s’ennuie pas alors que ses films ne sont pas inoubliables: Non-stop, sans identité et La maison de cire sont de bons exemples. On ne va pas se cacher aussi que le fait que les histoires qu’il raconte sont plus ou moins vues et revues, « Instinct de survie » ne déroge pas à la règle, ce n’est pas comme si les histoires de requins n’avaient pas été abordées plus d’une fois sur grand écran sans compter sur les innombrables téléfilms mais ça, c’est une autre histoire. Ce qu’on l’a déjà moins vu au cinéma, ce sont les requins mais dans un environnement un peu plus « restreint ». Le long métrage se place donc dans un « huis clos » (les guillemets sont importants) à la manière d’un « The reef » d’Andrew Traucki, sorti en 2009. JCS nous offre là un thriller efficace (et pas cher) avec certains plans très réussis, tantôt effrayants, tantôt reposants tout en utilisant très sporadiquement de ralentis jamais lourds…
Et cette fois-ci, c’est Blake Lively qui servira de repas au requin. Si au début du film, la caméra multiplie les plans sur la plastique de l’actrice, une fois que la trame principale se lance, elle laisse la place à Lively qui peut nous montrer ici tout son talent de jeu. (Jouer devant un requin invisible, crée en post-production, n’est pas chose aisée.) Elle qui passera les 80% du film à l’écran et qui réussira à jouer sans jamais trop en faire. On passera le reste du casting, peu présents et juste là – certains du moins – pour étoffer un peu plus le récif, euh pardon, le récit car c’est finalement pas le plus important. Pour ce qui est du requin, on le voit très peu au final mais il laissera une marque de dents à chacune de ses apparitions. Tout en CGI, il fait plutôt réel (même si on ne sera jamais aussi proche qu’un bon vieux animatronique) et assez flippant (bon, à la base un requin c’est quand même déjà flippant…) et laissera peu de répit au personnage de Blake Lively.
En bref, ce film estival est plutôt réussi dans l’ensemble malgré certaines scènes qui frisent le ridicule (se recoudre avec une paire de boucles d’oreille ?) et certains passages qui n’apportent pas vraiment quelque chose au récit, comme toute cette discussion avec le père et la sœur, le film s’en sort plutôt bien et Blake Lively y est parfaite. Idéal pour bien finir l’été.