Une bonne affiche, un spitch alléchant et un acteur qu'on a pas vu depuis longtemps sur grand écran voilà qui pouvait laisser croire à un polar rugueux. Le réalisateur change de registre après son film d'horreur film d'horreur "Clown" (2014) produit et joué par Eli Roth ("Hostel" en 2006 et dernièrement "The Green Inferno" en 2013). Cette fois il s'agit de suivre deux gamins de 10 ans en fugue et qui vole une voiture de police sans se douter qu'elle appartient à un flic véreux. Le gros bonus du film réside dans le retour de Kevin Bacon, acteur talentueux dont le dernier rôle principal était dans le confidentiel "L'honneur d'un marine" (2009) de Ross Katz et dont le dernier grand film était "Death Sentence" (2007) de James Wan. Alors déclinant doucement sur la route des has been il rebondit à la télévision avec la série "Following" (2013-...)...
Bref, "Cop Car" peut être vu comme le coup de la denrière chance. Malheureusement pour lui, malgré le potentiel, ce film est mineur pour ne pas dire simplement râté. Kevin Bacon interprète un flic ripoux qui se voit contraint de courir après deux gosses qui ont volé sa voiture avec une chose bien encombrante dans le coffre. Un personnage parfait pour l'acteur qui le joue à la perfection jusque dans les détails (comme l'explique l'acteur :Hays Wellford (vu dansming" (2017) dont le tournage a débuté en juin dernier... Espérons... Pour l'anecdote, la plaque de la Cop Car esn 149PCE, soit la même que la voiture rouge dans "je voulais que mon personnage soit impressionnant mais pas forcément en grande forme. Son corps était probablement bien plus cotaud dans sa jeunesse mais là il commence à fatiguer"). Les deux enfants sont joués par James Freedson-Jackson (vu dans la série Netflix "Jessica Jones") et "independance Day : resurgence" de Roland Emmerich), s'ils font le job le problème reste leurs personnages bien mal écrit. En effet ils sont censés être assez débrouillards pour voler un voiture et fuguer mais assez naïfs et/ou innocents pour jouer bêtement avec les armes et réagir de façon incohérente à certaines situations (la découverte dans le coffre les laisse de marbre ?! A 10 ans aujourd'hui on est certainement pas bloquer par une radio cibi...). Outre les enfants mal gérés il y a aussi cette mise en scène académique et peu inspirée. Jon Watts ne transcende jamais ce road-movie risqué, aucun suspense avant la fin, on serait presque dans une promenade de santé. On s'ennuie ferme car Hollywood ne peut se permettre qu'un happy end avec un tel récit. Et pourtant, Jon Watts a été choisi pour réaliser le énième reboot "Spiderman - homeco "Duel" (1973) de Steven Spielberg.
Critiques De Films
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