De Justine Triet
Avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud
Chronique : Sensation indé de cette rentrée, Victoria mérite pleinement le good buzz inspiré aux médias et l’excellent accueil public. Parce que la comédie de Justine Triet est foncièrement enthousiasmante, fraîche et pleine d’esprit. Tantôt très terrestre, tantôt décalé, léger mais flirtant souvent avec une certaine mélancolie, Victoria trouve un équilibre assez haut perché, à des hauteurs où peut de comédies françaises peuvent se prévaloir de naviguer.
Servie par des dialogues brillants, inspirés mais jamais prétentieux, la simplicité de la mise en scène ne fait que renforcer l’efficacité d’un montage tranchant, composé des séquences courtes qui font presque systématique mouche. Grâce aussi (et surtout), à l’abattage comique assez stupéfiant de Virgine Efira, drôle en permanence, désarmante de beauté, délicieusement burlesque. L’actrice belge accroche la caméra comme personne, qui le lui rend bien.
On l’aime, c’est tout. Et le plus insensé, c’est qu’elle donne l’impression de n’avoir rien fait pour ça…
Synopsis : Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime.
Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu’elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.