Jumanji (1995) de Joe Johnston

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Film culte générationnel pour une génération qu'il faut revoir rapidement, la "suite-reboot" étant prévue pour l'été 2017... L'original lui est signé Joe Johnston alors dans les bonne sgrâces de Hollywood depuis son premier gros succès avec "Chérie, j'ai rétréci les gosses" (1989). En tête d'affiche un acteur génial au sommet de son art, le regretté Robin Williams dans une rôle qui a dû lui rappelé son personnage de Peter Pan dans "Hook" (1991) de Steven Spielberg. Au casting nous reconnaitrons aussi la jeune Kirsten Dunst, qui venait de tourner dans "Entretien avec un vampire" (1994) de Neil Jordan et qui passera le cap vers la reconnaissance bientôt avec "Virgin Suicides" (1999) de Sofia Coppola.

Note :

"Jumanji" est l'adaptation d'un roman (1981) de Chris Van Allsburg auquel on doit deux autres romans qui seront adaptés plus tard que sont "Le Pôle Express" (2004) de Robert zemeckis et "Zathura" (2005) de Jon Favreau. "Jumanji" est un jeu de société avec plateau et dés d'un genre un peu spécial puisque chaque coup de dés transforme gages et autres règles en réalité ! Un jeu mystérieux qui semble très ancien et qui semble traverser les âges de génération en génération. Le scénario est semé de trouvailles extraodinaires qui s'approprie avec un certain génie les envies et peurs de nos enfances. Le début démarre fort avec un prologue efficace qui a une importance cruciale pour la suite des évènements. Un film d'aventure pour petits et grands qui va à 100 à l'heure. Pas de temps morts, un rythme effréné fun et jouissif même si ça crée des incohérences par-ci par-là (évolution des deux protagonistes adultes un peu trop rapides). Les effets spéciaux prennent un coup de vieux aujourd'hui mais rappelons que le film a déjà plus de 20 ans et que certains films d'aujourd'hui font à peine mieux ! Robin Williams s'amuse comme un gamin en Robinson Crusoé qui ne s'ets pas vu grandir. Un très bon film familial ou quelques petits frissons se mêlent habilement à la détente zygomatique.

Critiques De Films

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