Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016) de Tim Burton

Tim Burton de retour après un film de facture moins personnel et plus acamédique avec Ella Purnell (elle y jouait Jane jeune) qu'on avait vu aussi dans Asa Butterfield, éternel"Big Eyes" (2015 ). Cette fois il revient avec une histoire dont l'intérêt pour lui ne surprendra personne avec le lien entre freaks et enfance. Adapté du roman éponyme (2011) de Ransom Riggs suivi de deux suites (2014 et à venir) dans lesuqels il s'agit d'une version gothique dans l'équation "X-Men" + "Mary Poppins". Cette dernière est interprétée par la glamourissime Eva Green, qui remplace Helena Bonham Carter qui semble avoir été évincé après sa séparation avecTim Burton en 2014. Eva Green qui retrouve donc son réalisateur après le très bon (et sous-estimé) "Dark Shadows" (2012). A ses côtés de vieux briscards avec Judi Dench, Terence Stamp et l'inénarrable Samuel L. Jackson en méchant qui retrouve pour l'occassion, après le film la jeune et belle "Tarzan" (2016) de David Yates, "Maléfique" (2014) de Robert Stromberg où elle était Maléfique jeune également. Si Miss Peregrine/Eva Green reste l'étendard du film le premier rôle teenager est l'acteur "Hugo Cabret" (2011) de Martin Scorcese.

Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016) de Tim BurtonMiss Peregrine et les enfants particuliers (2016) de Tim Burton Note : Miss Peregrine enfants particuliers (2016) BurtonMiss Peregrine enfants particuliers (2016) Burton

Un joli casting pour un film qui reprend plusieurs thèmes chers au réalisateur, le merveilleux, le conte moderne, l'univers des freaks et cette nostalgie de l'enfance particulière dont Tim Burton aime à rappeler que lui-même était un enfant "différent" et/ou singulier. Dans cette univers on apprécie les pouvoirs de ces enfants particuliers un peu plus originaux que dans les autres films du genre, plus décalés avec un goût certain pour le dérangeant qui a dû être un paramètre décisif quand Tim Burton a accepté de diriger le film. Le récit se déroule aussi sur deux époques (1943 et 2016), Burton retrouve donc sa fidèle chef-costumière Collen Atwood pour un travail toujours aussi impeccable. Néanmoins on note plusieurs petits soucis. Dans le roman Jacob (Butterfield) tombe amoureux de Olive et non pas de Emma (Purnell), ce choix expliqué par la co-scénariste Jane Goldman (scénariste des derniers "X-Men" !) ne convainc franchement pas : "... et cette idée de flotter qui permettait davantage d'options dans les interactions entre les deux personnages." Le personnage de Emma reste à la fois l'atour charme et le point faible du film. Outre cette explication ce personnage est aussi victime de son "pouvoir" puisqu'on constate trop souvent des incohérences et/ou des faux raccords concernant sa lévitation et/ou ses souliers de plomb. Par contre on aime ce retour de Burton à ses premières amours, avec des "petits" monstres aussi effrayants que touchants même si il manque parfois trop d'attachement et donc, d'émotion. D'autant plus agaçant, que ça reste un film de commande et que les suites seront réalisé par d'autres que Burton...

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