Don't Breathe - la maison des ténèbres (2016) de Fede Alvarez

Par Seleniecinema @SelenieCinema

Fede Alvarez, réalisateur uruguayen inconnu auquel on doit pourtant le remake sanglant de "Evil Dead" (2013) après avoir obtenu la confiance du réalisateur originel Sam Raimi. Une confiance telle que ce dernier produit ce second film que Fede Alvarez voulait comme l'anti-thèse de son "Evil Dead". En effet les principales critiques de son premier film était qu'il était trop "sanglant" et qu'il cherchait trop à choquer le public. Pour ce nouveau film le réalisateur uruguayen a donc choisit un film plus axé sur le suspense, moins sur le surnaturel qu'il juge aujourd'hui trop omniprésent. Bref il passe du film d'épouvante pur à un thriller horrifique. Nous voici donc dans un huis clos où le jeu de l'arroseur arrosé prend des proportions terribles. Trois jeunes déliquants qui pensaient cambioler tranquillement un vieil aveugle se retrouvent enfermés dans la maison et deviennent les proies.

Note :

Pour une fois la personne qui semble être diminuée est en fait un guerrier redoutable, et quel choix judicieux que celui de l'acteur Stephen Lang (le méchant de "Avatar" de James Cameron) qui est à 65 ans un homme athlétique impressionnant avec une réelle présence. Cet aveugle est en quelque sorte le Walt Kowalski (héros de "Gran Torino" de Clint Eastwood) en mode psychologiquement défaillant. Les trois jeunes sont interprétés par des quasis inconnus avec Daniel Zovatto (vu dans Dylan Minnette (vu dans "Il Follows" en 2015 de David Robert Mitchell), Jane Levy (déjà dans "Evil Dead"). Malheureusement si on peut croire à un aveugle au passé guerrier, à un aveugle dangereux et toujours pas manchot de son expérience de la violence le scénario est truffé de passages maladroits et invraisemblables. En effet aveugle ne veut pas dire ni sourd ni anosmique ! En sachant qu'en plus quand on perd un sens on développe les autres sens, d'où plusieurs moments qui ne tiennent pas franchement la route. Ensuite la fin pouses un peu niveau rebondissement. Néanmoins le film est d'une efficacité certaine et notamment et optimisant l'agencement de la maison et surtout à partir du twist plutôt bien amené et qui transforme tout d'un coup les tenants et aboutissants des actions de chacun. Malgré ses maladresses Fede Alvarez prouve qu'il n'ets pas manchot non plus et que Sam Raimi a bien fait de lui faire confiance. "Chair de poule - le film" en 2016 de Rob Letterman) et la jolie

Critiques De Films

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