Zombies speedés
Corée du Sud, les zombies envahissent les rues, pullulent et se reproduisent comme des petits pains. Fils et filles des morts vivants de Romero, ils sont leurs descendants en mode caféiné. Courant après les personnes saines, une morsure et hop, un mort vivant de plus. Etat de siège absolu dans tout le pays. Parmi les poches de résistances, la ville de Busan ; çà tombe bien un TGV s’y rend rempli de passagers. Surtout ne pas sortir du train et ne pas laisser entrer une personne contaminée… à moins qu’un zombie soit déjà dans le train…Unanimité des critiques et de moi-même, aucun film de zombie ou d’horreur primal n’a atteint ce niveau de perfection depuis les 70’s et les films de Romero (« La nuit des morts vivants » et « Zombie »). Passons sur tous ceux qui y voient une parabole politique sur les dérives individualistes de nos sociétés ; çà reste un blockbuster efficace, dynamique et sacrément burné ; les personnages restent caricaturaux. La seule ambition de la présentation rapide des principaux protagonistes est de montrer la société en miniature sans s’encombrer de prechi précha psychologique. Et puis attend-on de ce type de film cette orientation ? C’est un film de genre dans la pure tradition, et à ce titre, il honore bien le contrat sans se préoccuper de facilités d’écriture : frénétique, haletant, tendu, des personnages attachants,… ni plus ni moins. Et çà fonctionne. Et puis le train offre un espace étroit où se cacher, se battre, se confiner est hyper complexe… Et filmer encore plus. Et là Yeon Sang-Ho est très inventif pour exploiter au mieux cet espace clos. Vous ne verrez plus le train de la même manière : chaque recoin, couloir, porte coulissante, toilette, étagère, porte bagage est utilisé.Qu’est ce qu’on attend de ce type de film ? Suspense, tension, adrénaline et innovation puis rien d’autre… Et tout y est. Sorti en 2016Ma note: 14/20
Corée du Sud, les zombies envahissent les rues, pullulent et se reproduisent comme des petits pains. Fils et filles des morts vivants de Romero, ils sont leurs descendants en mode caféiné. Courant après les personnes saines, une morsure et hop, un mort vivant de plus. Etat de siège absolu dans tout le pays. Parmi les poches de résistances, la ville de Busan ; çà tombe bien un TGV s’y rend rempli de passagers. Surtout ne pas sortir du train et ne pas laisser entrer une personne contaminée… à moins qu’un zombie soit déjà dans le train…Unanimité des critiques et de moi-même, aucun film de zombie ou d’horreur primal n’a atteint ce niveau de perfection depuis les 70’s et les films de Romero (« La nuit des morts vivants » et « Zombie »). Passons sur tous ceux qui y voient une parabole politique sur les dérives individualistes de nos sociétés ; çà reste un blockbuster efficace, dynamique et sacrément burné ; les personnages restent caricaturaux. La seule ambition de la présentation rapide des principaux protagonistes est de montrer la société en miniature sans s’encombrer de prechi précha psychologique. Et puis attend-on de ce type de film cette orientation ? C’est un film de genre dans la pure tradition, et à ce titre, il honore bien le contrat sans se préoccuper de facilités d’écriture : frénétique, haletant, tendu, des personnages attachants,… ni plus ni moins. Et çà fonctionne. Et puis le train offre un espace étroit où se cacher, se battre, se confiner est hyper complexe… Et filmer encore plus. Et là Yeon Sang-Ho est très inventif pour exploiter au mieux cet espace clos. Vous ne verrez plus le train de la même manière : chaque recoin, couloir, porte coulissante, toilette, étagère, porte bagage est utilisé.Qu’est ce qu’on attend de ce type de film ? Suspense, tension, adrénaline et innovation puis rien d’autre… Et tout y est. Sorti en 2016Ma note: 14/20