Date de sortie 5 octobre 2016
Réalisé par Sharon Maguire
Avec Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey
Gemma Jones, Emma Thompson, Jim Broadbent,
James Callis, Sarah Soleman, Joanna Scanlan
Genre Comédie
Production Britannique, Irlandaise, Française, Américaine
Synopsis
Après avoir rompu avec Mark Darcy (Colin Firth), Bridget (Renée Zellweger) se retrouve de nouveau célibataire, 40 ans passés, plus concentrée sur sa carrière et ses amis que sur sa vie amoureuse.
Pour une fois, tout est sous contrôle !
Jusqu’à ce que Bridget fasse la rencontre de Jack (Patrick Dempsey)… Puis retrouve Darcy… Puis découvre qu’elle est enceinte…
Mais de qui ???
Renée Zellweger, Patrick Dempsey, Colin Firth
Notes de production.
Relevées dans le dossier de presse studiocanal.fr
Le 28 février 1995, dans les pages du journal britannique The Independent, apparaissait pour la première fois une chronique discrète signée d’un nom alors inconnu : Helen Fielding. Elle était écrite du point de vue d’une jeune femme célibataire nommée Bridget Jones (32 ans, 58,5 kg), vivant et travaillant à Londres. La rubrique a rapidement grandi en popularité, et Bridget est devenue une institution. Dix ans après le premier article d’Helen Fielding, Bridget Jones était l’héroïne de deux best-sellers au succès international et d’autant de films phénomènes du box-office mondial : Le journal de Bridget Jones en 2001 et Bridget Jones : l'âge de raison en 2004. Helen Fielding n’a jamais cherché volontairement à créer un personnage emblématique, et cependant, énormément de gens se sont reconnus chez cette jeune femme qui, bien qu’indépendante, ne craignait pas de révéler ses doutes et ses faiblesses – un profil que la culture populaire n’avait encore jamais mis en avant jusque-là.
L’auteure mise à part, personne ne connaît mieux Bridget que l’actrice qui l’a incarnée durant toutes ces années : Renée Zellweger.
Celle-ci confie : "Bridget est une éternelle optimiste, une jeune femme modeste qui sait affronter l’adversité avec un certain humour. Tenace, déterminée, elle ne s’avoue jamais vaincue. Je la trouve "parfaitement imparfaite", et c’est ce que nous aimons tous chez elle parce que nous nous y retrouvons."
Les producteurs Tim Bevan et Eric Fellner de chez Working Title ont piloté l’équipe qui porte une nouvelle fois les aventures de Bridget Jones à l’écran. Eric Fellner déclare : "Bridget trouve un écho chez les gens depuis toujours. Elle a l’optimisme chevillé au corps et prend toutes les embûches que la vie met en travers de son chemin du bon côté. Elle séduit par son sens de l’humour, et les gens l’aiment parce qu’ils s’identifient à ses peines. Bridget avance dans la vie avec un style, une attitude et un humour qui font que c’est un plaisir de passer du temps en sa compagnie. Quoi qu’il lui arrive, elle s’en sort avec stoïcisme, en restant solide, et dans un éclat de rire."
Debra Hayward, productrice de ce film comme des précédents, ajoute : "C’était une nouvelle aventure ambitieuse. Il fallait que Bridget reste cette femme proche du public et que l’on continue à se reconnaître en elle, même si ce qu’elle affronte cette fois est loin d’être une situation ordinaire..."
Au centre des tribulations de Bridget, il y a sa peur de vivre seule, car l’indépendance peut coûter cher… Sharon Maguire, qui clôt la trilogie en reprenant la mise en scène de ce nouveau film comme du premier, commente : "L’une des raisons qui expliquent le succès du premier film, Le journal de Bridget Jones, ne tenait pas seulement à son humour : les gens s’identifiaient totalement à la peur de la solitude qu’éprouve Bridget. C’est un sentiment universel et un thème majeur du parcours du personnage. C’est la porte d’accès pour que le public éprouve de l’empathie avec elle. Tout le monde a peur d’être seul."
Eric Fellner déclare :
"Lorsque nous avons songé à faire un troisième film, c’est à Sharon Maguire que nous avons immédiatement pensé pour le réaliser. Elle connaît cet univers et ces personnages par coeur. Elle comprend les moindres subtilités du jeu des comédiens et aucun autre réalisateur n’aurait pu être à ce point à l’aise aux commandes de ce projet."
Lorsque Bridget Jones est née, les célibataires du monde entier ont réalisé qu’elles n’étaient pas seules à se débattre avec leurs désirs souvent contradictoires et leur manque de confiance en elles. L’obsession du poids, les diktats du maquillage et de l’épilation, les conflits entre le coeur et la raison… rien n’était laissé dans l’ombre. Plusieurs expressions sont passées dans le langage courant, dont "en ce moment, je traverse une période à la Bridget Jones… ", "déesse du sexe et de la débauche", ou le concept d’"enfoiré affectif". Bridget a en quelque sorte "optimisé" un nouveau genre de femme.
Alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour revoir Bridget sur grand écran ?
"Après le premier et le second film, nous avons toujours espéré qu’il y aurait un jour un nouveau chapitre de sa vie. Nous avons commencé à en discuter avec Helen il y a quelques années, et il a fallu du temps pour développer l’histoire. Nous avons pris le temps qu’il fallait pour nous assurer qu’elle était vraiment bonne."
Bridget est aujourd’hui productrice d’une émission d’actualités de premier plan. Elle a cessé de fumer, réduit sa consommation de Chardonnay, elle ne se focalise plus sur son poids et a remplacé ses livres de développement personnel par des ouvrages de littérature politique. Debra Hayward précise : "Nous avons donné à Bridget un métier plus gratifiant. L’émission qu’elle produit est réputée pour sa pertinence, et Bridget est bien déterminée à ce qu’elle reste au sommet de l’audimat en conservant son sérieux et en continuant à aller au fond des choses. Pourtant, elle subit une pression croissante pour faire plus d’audience encore en rendant l’émission accessible à un plus large public."
Quand les spectateurs ont découvert Bridget, elle avait 32 , puis 34 dans le deuxième film. Dans Bridget Jones Baby elle fête son 43ème anniversaire.
Lorsque les producteurs ont fait appel à Sharon Maguire pour réaliser le film, celle-ci a souhaité que l’histoire reflète ce qui arrive aux adultes qui traversent cette phase de transition dans leur vie, à la fois sur un plan émotionnel et professionnel. En dépit de son succès, dans cette nouvelle histoire, Bridget montre toujours cette merveilleuse gaucherie qui la rend si attendrissante.
Renée Zellweger explique : "Nous avons tous espéré et connu des déceptions dans notre vie. La façon dont Bridget persévère en dépit de circonstances qui pourraient abattre n’importe qui est source d’inspiration. Elle souffre des mêmes choses que nous et on se sent proche d’elle dans ses moments les plus intimes."
Debra Hayward ajoute : "Bridget peut parfois se montrer étourdie et empotée, mais c’est une femme intelligente. Elle est instruite et éduquée, ce qui ne l’empêche pas de se prendre les pieds dans le tapis. L’incarner repose sur un équilibre délicat parce qu’en allant trop loin, elle pourrait paraître stupide. Tout est là, c’est le plus difficile dans la création du film. Elle est profondément humaine, elle commet des erreurs par amour, et pourtant elle est unique et particulière."
Jeune femme indépendante, Bridget reste farouchement célibataire. Debra Hayward commente : "Nous voulions en faire quelqu’un d’isolé. Tous ses amis anciennement célibataires sont allés de l’avant, même Tom (James Callis), son ami gay, qui s’est installé en couple et a adopté un bébé. Elle est la dernière."
Sharon Maguire note : "Bridget se débat toujours avec certains de ses problèmes. Elle continue à redouter la solitude et patauge pour trouver un sens à sa vie. Elle a beaucoup de défauts. Tout est loin d’être parfait" Comme sa meilleure amie Miranda (Sarah Solemani) le fait remarquer, "Bridget a fait de son équipe des professionnels reconnus et récompensés pour leur travail, et le résultat, c’est qu’elle n’a aucune vie privée parce que tout le monde use et abuse du fait qu’elle est célibataire et sans enfants, une vieille fille que les mecs veulent s’envoyer et qui bosse comme une folle jour et nuit." Ceci dit, insiste Debra Hayward, "elle est toujours cette bonne vieille Bridget que tout le monde adore. Elle ne dit pas non à une bouteille de Chardonnay, sauf qu’elle encaisse un peu moins bien maintenant."
Malgré ce qu’elle prétend, Bridget rêve toujours d’amour et d’avoir des enfants. Debra Hayward explique : "Cela s’explique en partie parce qu’elle n’a jamais vraiment renoncé à Mark Darcy, même si elle semble être passée à autre chose au début du film. Dès le départ, nous avons songé à cette histoire comme étant celle de Bridget qui se retrouve enceinte sans savoir qui est le père."
Même si Helen Fielding s’est beaucoup impliquée dans le développement, ses autres obligations de plus en plus prenantes l’ont poussée à accepter d’être rejointe par d’autres scénaristes. Debra Hayward explique : "À l’origine, l’histoire a été développée par Helen Fielding, puis Dan Mazer est arrivé sur le scénario, et avec l’accord d’Helen, nous avons demandé à Emma Thompson de prendre part à l’écriture."
Emma Thompson et Renée Zellweger
Eric Fellner commente : "Emma Thompson a énormément de talent aussi bien comme actrice que comme scénariste, et nous avons eu la chance de travailler avec elle à plusieurs reprises au fil des ans, en particulier sur Love Actually et les deux Nanny McPhee. Faire appel à elle pour nous aider sur le scénario nous a paru tout naturel. Elle a été extrêmement précieuse. C’est elle qui a créé le personnage du Dr Rawlings, alors nous lui avons dit que puisqu’elle l’avait créé, elle devait le jouer ! Et elle en a fait un personnage brillant."
Sharon Maguire développe : "Emma Thompson a renforcé le nombre d’écueils et l’humour du scénario. Le public connaît bien l’univers de Bridget et il fallait être capable de le surprendre et de le faire rire. Je voulais aussi apporter du sang neuf dans ce projet. Je tenais à ce que Bridget ait des amies au boulot qui fassent partie d’une nouvelle génération de Bridgets, des femmes qui portent un regard différent sur les relations hommes-femmes, avec plus de liberté et moins de morale ! Je trouve Miranda et Cathy, la maquilleuse jouée par Joanna Scanlan, très drôles." L’humour était essentiel, mais l’authenticité l’était tout autant.
Sharon Maguire précise : "L’histoire devait être drôle mais plausible. Je connais personnellement des femmes qui ont affronté cette situation, et j’étais intriguée par l’idée de voir Bridget y être confrontée."
Patrick Dempsey et Renée Zellweger
Alors que les hommes n’ont pas été très nombreux dans la vie de Bridget, la voilà qui se retrouve à présent avec deux hommes qui veulent chacun être le père de son enfant. "Quand je suis arrivée sur le projet, raconte la réalisatrice, nous avons poussé cette idée très loin. Nous avons placé Bridget dans des situations impossibles, en lui faisant passer une double échographie, et en mettant son médecin dans la confidence…"
Renée Zellweger déclare en souriant : "J’aime voir ce film comme une histoire de passage à l’âge adulte qui arrive assez tard dans la vie du personnage. Quand on avance en âge, on se rend compte qu’il n’y a pas un seul moment dans la vie où on a tout compris et où on contrôle tout. Pour Bridget, ce chapitre de sa vie explore les différences entre la façon dont on imagine sa vie et le tour qu’elle prend en réalité."
La perspective qu’apporte Sharon Maguire au film était vitale car celle-ci avoue se sentir aussi proche de Bridget aujourd’hui qu’elle l’était lors de sa première incarnation. En fait, après la fin du tournage du Journal de Brdget Jones, la cinéaste s’est installée à Los Angeles pour travailler et est devenue mère. C’est à son retour à Londres en 2014 que les producteurs l’ont contactée. Elle se souvient : "J’éprouvais de l’appréhension tout en étant curieuse, j’avais très envie de voir ce qui était arrivé aux personnages durant les onze années écoulées. Leurs fantasmes et leurs rêves étaient-ils devenus réalité ? C’était très étrange car à la lecture du scénario, je suis revenue quinze ans en arrière dans ma propre vie et je me suis demandé si mes désirs personnels s’étaient concrétisés."
Debra Hayward commente : "Le retour de Sharon Maguire à la mise en scène était essentiel pour ce projet. Plus que quiconque, elle incarne l’esprit de Bridget et toutes les qualités qui ont permis au premier film de toucher tant de monde. Elle a joué un rôle tellement grand dans le succès du premier film, dans l’émotion, le ton, l’humour, la sensibilité, le drame et la romance… sans oublier qu’elle a inspiré l’un des personnages du livre original d’Helen, Shazza, l’amie de Bridget."
En plus de sa connexion personnelle avec Bridget, Sharon Maguire a eu elle aussi un enfant assez tard dans sa vie ; ce thème lui parlait donc intimement. Renée Zellweger révèle : "Sharon a inspiré le personnage de Shazza mais pour moi, elle a toujours été davantage proche de Bridget. Quand on la voyait rire à la scène que nous jouions, nous avions vraiment l’impression de voir Bridget prendre vie sous nos yeux. En fait, Bridget est quelque part entre Sharon et moi. J’aurais du mal à imaginer une collaboration plus proche, plus drôle et plus enthousiasmante que celle que je vis avec Sharon."
En tant que documentariste, la cinéaste porte un regard particulier sur la comédie.
Elle confie : "Mettre en scène une comédie est extrêmement difficile car c’est très subjectif. Je dois me fier à mon instinct pour sentir ce qui est drôle ou pas. Si je lis quelque chose ou si j’ai une idée qui me fait rire, alors cela vaut la peine de creuser. De la même façon, si ce que font les acteurs me fait rire, alors on va dans ce sens." Trouver un créneau durant lequel tous les acteurs soient disponibles a été l’un des principaux écueils du projet. Mais finalement, en septembre 2015, tout s’est arrangé et les caméras ont commencé à tourner. Et toutes les craintes de voir Bridget Jones trop décalée ou même dépassée, ou qu’elle n’intéresse pas le public d’aujourd’hui ont instantanément volé en éclats : l’équipe de tournage était suivie par des hordes de photographes dont les clichés se sont étalés en première page, et les discussions enthousiastes ont abondé sur Internet…
Mon opinion
Une comédie sympathique et distrayante sans grandes surprises.
Renée Zellweger, toujours drôle mais beaucoup plus attachante que dans les premiers films.
Le toujours distingué et impeccable Colin Firth.
Patrick Dempsey, charismatique et convaincant dans ce rôle d'amoureux plein de fougue.
Les seconds rôles sont bien étudiés. Certains, carrément savoureux.
Emma Thompson, enfin. L'actrice a collaboré à l'écriture du scénario et livre dans de trop courtes apparitions de savoureux moments. Les dialogues deviennent plus incisifs. Le film y gagne en rythme.
Le public féminin, largement majoritaire dans la salle, semblait conquis.