Un grand merci à TF1 Vidéo ainsi qu’à l’agence Cartel pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le blu-ray du film « Mother’s day » de Garry Marshall.
« Lui et toi vous êtes le couple de divorcés le plus heureux du monde. Il comprend peut-être enfin que tu es la femme qu’il lui faut »
En couple ou séparées, amoureuses, courageuses, maladroites, touchantes…
À l’approche du jour de la Fête des Mères, découvrez les destins croisés de plusieurs filles, femmes, mères (et pères !) de famille.
Un jour où vous apprendrez que tout peut changer.
« Dire que ça fait déjà un an... La première fête des mères sans elle... »
Garry Marshall débute sa carrière comme auteur de sketches pour « The tonight show » au tout début des années 60. Très vite remarqué, il se retrouve à écrire pour de nombreux shows télévisés durant toute la décennie. Avec les années 70, sa carrière prend une nouvelle envergure : devenu un scénariste reconnu, il devient également producteur pour la télévision où il réalise ses premiers épisodes de séries. Mais c’est véritablement en créant la série « Happy days » en 1974 qu’il assoit sa réputation. Fort de son succès, il franchit le pas et réalise ses premiers films pour le cinéma au début des années 80. Il est ainsi remarqué en 1984 pour « Le kid de la plage ». Mais c’est en 1990, avec « Pretty Woman » qu’il obtient véritablement le succès et la reconnaissance au cinéma. Se spécialisant dans les comédies romantiques, il enchaine alors les films avec plus ou moins de succès. On lui doit notamment « Frankie et Johnny » (1991), « Just married ou presque » (1999) ou encore la saga « Princesse malgré elle » avec Anne Hathaway (2001 et 2004). « Mother’s day » restera l’ultime film de Gerry Marshall, décédé peu de temps avant sa sortie en salles.
« Une fête des mères sans sa mère, c’est comme si il n’y avait pas de fête »
Avec « Mother’s day », Garry Marshall reprend la recette à partir de laquelle il avait réalisé ses deux précédents films à succès, « Valentine’s day » (2010) et « Happy new year » (2011). Des films romantiques chorales dans lesquels un jour de fête sert de prétexte pour entremêler les destins et les intrigues sentimentales. Ici c’est la fête des mères qui sert de prétexte pour étudier les rapports mère/fille autant que les rapports fille/mère. Le cinéaste passe ainsi en revue tout le spectre des possibilités : la mère divorcée qui souffre de la concurrence déloyale de la nouvelle jeune femme de son ex, les filles obligées de cacher leur vie à leur mère raciste et conservatrice, la jeune mère qui se cherche faute d’avoir connu sa propre mère, ou encore ces deux jeunes orphelines qui grandissent dans l’ombre de leur mère décédée. Souvent assez cliché, parfois un peu (trop) facile, le film se laisse néanmoins savourer comme un bon gros bonbon bien sucré. Bien que prévisible et cousu de fil blanc, le film réserve cependant son lot de bons moments (le spectacle des enfants, les retrouvailles des filles avec leurs parents conservateurs, les sketches du jeune barman). Il est surtout parfaitement servi par un solide casting (Jennifer Aniston, Julia Roberts, Kate Hudson...). Sans être le film de l’année, « Mother’s day » assure un spectacle plutôt agréable. Et offre une porte de sortie tout à fait honorable au regretté Gary Marshall.
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Le blu-ray : Le film est proposé en version originale américaine ainsi qu’en version française (toutes deux en 5.1). Des sous-titres français et français pour malentendants sont également proposés. Aucun bonus ne vient accompagner le film.
Edité par TF1 Vidéo, « Mother’s day » est disponible en DVD ainsi qu’en blu-ray depuis le 4 octobre 2016.
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