Et à la fin David bat Goliath
François Ruffin, créateur du journal anti capitaliste « Fakir », décide de s’en prendre à la deuxième fortune française : Bernard Arnault, patron de LVHM. L’intention, faussement naïve, de Ruffin est de réconcilier le leader mondial du luxe avec de modestes ouvriers sacrifiés par lui-même sur l’autel de la délocalisation. Mais ce n’est qu’un prétexte ; puisqu’au fond, son seul de désir est de montrer les conséquences de la désindustrialisation et de donner espoir aux petites gens. Sur un mode léger et humoristique (caméra caché, pastiche,…) et autour d’une histoire simplette d’ex ouvriers aux minimas sociaux (la famille Klur), François Ruffin redonne ses heures de gloire à la lutte des classes. Les Klurs vont faire chanter la multinationale, qui soucieuse de son image, va céder à la pression des petits : Robin des bois gagne à la fin. Ruffin monte une arnaque XXL faite de bric et de broc avec des rebondissements incroyables ; et on y croit, et on a raison puisque tout est vrai… incroyable. Ce film, qui n’a aucune qualité cinématographique, nous montre aussi avec effroi les méthodes de barbouzes utilisées par ces multinationales et le déni de démocratie dont elles font preuve. La possibilité éventuelle d’actions juridiques de grands groupes contre les Etats que permettrait le TAFTA fait froid dans le dos au vu de leurs comportements voyous. Qu’elles aient aussi les moyens de se payer les services des plus grands flics de France mais aussi que leurs dirigeants aient des liens aussi étroits avec les plus hautes institutions de l’Etat obligent à trouver de nouveaux moyens de lutte. Rien de neuf, mais un film qui fait du bien ; mais la lutte risque d’être rude.
Sorti en 2016
Ma note: 12/20
François Ruffin, créateur du journal anti capitaliste « Fakir », décide de s’en prendre à la deuxième fortune française : Bernard Arnault, patron de LVHM. L’intention, faussement naïve, de Ruffin est de réconcilier le leader mondial du luxe avec de modestes ouvriers sacrifiés par lui-même sur l’autel de la délocalisation. Mais ce n’est qu’un prétexte ; puisqu’au fond, son seul de désir est de montrer les conséquences de la désindustrialisation et de donner espoir aux petites gens. Sur un mode léger et humoristique (caméra caché, pastiche,…) et autour d’une histoire simplette d’ex ouvriers aux minimas sociaux (la famille Klur), François Ruffin redonne ses heures de gloire à la lutte des classes. Les Klurs vont faire chanter la multinationale, qui soucieuse de son image, va céder à la pression des petits : Robin des bois gagne à la fin. Ruffin monte une arnaque XXL faite de bric et de broc avec des rebondissements incroyables ; et on y croit, et on a raison puisque tout est vrai… incroyable. Ce film, qui n’a aucune qualité cinématographique, nous montre aussi avec effroi les méthodes de barbouzes utilisées par ces multinationales et le déni de démocratie dont elles font preuve. La possibilité éventuelle d’actions juridiques de grands groupes contre les Etats que permettrait le TAFTA fait froid dans le dos au vu de leurs comportements voyous. Qu’elles aient aussi les moyens de se payer les services des plus grands flics de France mais aussi que leurs dirigeants aient des liens aussi étroits avec les plus hautes institutions de l’Etat obligent à trouver de nouveaux moyens de lutte. Rien de neuf, mais un film qui fait du bien ; mais la lutte risque d’être rude.
Sorti en 2016
Ma note: 12/20