Sing street – 13,5/20

Sing Street : AfficheDe John Carney
Avec Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Jack Reynor

Chronique : Comédie pop, sociale et joyeuse, Sing Street a l’évidence des Feel Good Movies britanniques, qui vous trimbalent d’une émotion à l’autre. Une sorte d’héritier adolescent des Full Monthy, Good Moring England, Billy Elliot ou plus récemment Pride pour ne citer que les plus marquants.
Avec un mélange de tendresse, d’humour et de rage, ces films expriment tous une soif avide de s’en sortir et de s’extirper d’un environnement social ravagé. Après l’excellent Once et le pas si mauvais New-York Melody, John Carney continue d’explorer la complémentarité entre le cinéma et la musique, faisait baigner son Sing Street dans une atmosphère rock vintage où se mêlent les tubes des années 80 (The Cure, Duran Duran, A-ah, The Clash…) et des compositions originales reprenant les codes de cette époque. C’est léger, drôle et convaincant, appuie un discours social suffisamment fort sans être pesant, et est défendu par d’excellents jeunes acteurs anglais (pléonasme).
Sing Street déborde d’un optimisme dénué de tout angélisme et parvient même à ne pas être trop culcul lorsqu’il s’agit de mettre en scène l’amourette de l’apprenti chanteur. Il sait aussi se faire touchant lorsqu’il aborde la cellule familiale (excellents acteurs issus du petit écran).
Réjouissant et entraînant.

Synopsis : Dublin, années 80. La pop, le rock, le métal, la new wave passent en boucle sur les lecteurs K7, vibrent dans les écouteurs des walkmans et le rendez-vous hebdomadaire devant « Top of the Pops » est incontournable.
Conor, un lycéen dont les parents sont au bord du divorce, est obligé à contrecœur de rejoindre les bancs de l’école publique dont les règles d’éducation diffèrent de celles de l’école privée qu’il avait l’habitude de fréquenter.
Il se retrouve au milieu d’élèves turbulents qui le malmènent et de professeurs exigeants qui lui font rapidement comprendre qu’en tant que petit nouveau, il va devoir filer doux. Afin de s’échapper de cet univers violent, il n’a qu’un objectif : impressionner la plus jolie fille du quartier, la mystérieuse Raphina. Il décide alors de monter un groupe et de se lancer dans la musique, univers dans lequel il ne connait rien ni personne, à part les vinyles de sa chambre d’adolescent. Afin de la conquérir, il lui propose de jouer dans son futur clip.