Réparer les vivants

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Réalisation Katell Quillévéré 2016

Un juste portrait des deux camps, celui du donneur et du receveur. Chaque rôle est d’une grande douceur et personne n’est mis en avant. Pas de premier rôle mais un vrai travail d’équipe et c’est le point fort du film.

Seulement la réalisation flirte avec la chirurgie de trop près. Alors parfois on s’ennuie, les parties purement techniques sont trop appuyées. Le don d’organe est un sujet fort et le titre du film nous touche en plein coeur jusqu’à penser aussi à le partager au cas où…

Katell Quillévéré a ressenti la détresse dans les deux familles avec beaucoup de finesse et de compassion. Le personnel soignant semble idéalisé mais on a envie d’y croire.

On croise avec bonheur les comédiens que l’on aime tant. Un sans faute pour le casting : Bouli Lanners est subtile, Dominique Blanc est pertinente, Tahar Rahim est lunaire et Anne Dorval est sublime .

Katell Quillévéré défend avec minutie l’histoire de Maylis De Kerangal et elle le fait avec beaucoup de sincérité. Une réalisation qui sait, aussi, se faire poétique particulièrement dans la première partie.

Synopsis Térama Réparer les vivants :

Simon, 17 ans et fan de surf, saute de la fenêtre de la chambre de sa petite amie et part avec ses amis, direction la mer. Sur le chemin du retour, ils ont un accident. Simon, le seul passager qui n’était pas attaché, a subi un important traumatisme crânien. Il est déclaré en mort cérébrale. Le docteur Thomas Remige tente alors de convaincre Marianne et Vincent, les parents, bouleversés, de l’adolescent, de faire don de quelques organes de leur fils. D’abord réticents, ils finissent par accepter. Claire, mère de deux grands garçons, est une musicienne accomplie. Mais une maladie de coeur la condamne. La transplantation est inévitable…