Critique: Les Animaux Fantastiques

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Le fantasque magizoologiste Newt Scamander débarque à New York, avec dans ses bagages les outils les plus extraordinaires et des créatures magiques, récoltées aux quatre coins du globe. Sur le sol américain, il découvre une communauté de sorciers totalement isolée du monde des Moldus, terrorisée par la peur d’être découverte. Les Animaux Fantastiques raconte l’histoire d’un sorcier pas comme les autres en visite sur cette terre où les sorciers se cachent et qui renferme une variété de créatures extraordinaire… dont certains vont se révéler particulièrement dangereux.

Même si j’ai apprécié la saga Harry Potter que ce soit au niveau des livres ou des films, je ne fais pas vraiment partie de ces « potter maniacs » qui adulent le jeune sorcier. Je n’ai pas ressenti de tristesse lorsque cette saga s’est terminée ni d’excitation lors de la sortie du texte intégral de la pièce de théâtre « Harry Potter et l’enfant maudit ». Néanmoins, c’est avec une certaine curiosité que j’attendais ce film ayant pour doux nom: « Les Animaux Fantastiques ». Que vaut cette nouvelle saga concoctée par la maman d’Harry Potter?

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Le gros point positif, c’est que J.K Rowling parvient à redonner un nouveau souffle à son univers magique. Bye Poudlard et l’Angleterre moderne, bonjour le New York du début du 20eme siècle. L’univers qu’on a connu avec Harry Potter  nous présente une toute nouvelle facette. Grâce à son action se déroulant aux Etats-Unis, on découvre une nouvelle institution de la magie, le Macusa, ses règles strictes, ses interrogatoires et ses aurors n’hésitant pas à dégainer leur baguette. Bref, le côté américain du monde magique imaginé par J.K Rowling est réussi et nous donne envie d’en voir un peu plus.

Nouveau pays, nouvelle époque et nouveau héros. Celui qui sera au centre de cette nouvelle saga: Norbert Dragonneau. Pour l’instant, il est difficile de s’attacher à ce personnage: maladroit, peu sûr de lui, aucune puissance n’émane de lui. Dur d’être séduit par Norbert Dragonneau! Les seul moments où on le trouvera intéressant, c’est lorsqu’il doit s’occuper et retrouver ses animaux fantastiques. Ce n’est pas qu’ Eddie Redmayne est mauvais dans le rôle, loin de là, c’est juste que l’écriture du personnage lui fait défaut.  On s’intéressera plus au trio qui l’accompagne: Tina (Katherine Waterston), Queenie (Alison Sudol) et le moldu de service Jacob Kowalski (Dan Fogler).

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Niveau scenario et réalisation, c’est un peu inégal. On retrouve la même recette utilisée dans la Harry Potter: un mystérieux sorcier (Grindelwald) menace de foutre le bordel dans le monde des sorciers. En parallèle, Dragonneau doit retrouver ses animaux fantastiques. Du coup, on a l’impression que ces animaux fantastiques passent un peu au second plan et qu’on va se retrouver avec une nouvelle saga ayant la même structure que celle d’Harry Potter et que ce Grindelwald est un « sous Voldemort ». C’est un peu dommage mais le point positif c’est que plus on avance dans le récit et plus on retrouve la noirceur qu’il y avait dans les derniers Harry Potter.

« Les Animaux Fantastiques » n’est pas parfait, difficile de s’attacher au personnage principal mais le retour  dans cet univers magique fait plaisir. Sombre par moment, on espère que ce ton sera maintenu pour les prochains films. Ma note: 7/10


Réalisé par David Yates avec Eddie Redmayne, Ezra Miller, Colin Farrell, Jon Voight, Katherine Waterston, Ron Perlman, Dan Fogler et Alison Sudol.