Bill Murray, un acteur pas comme les autres. (Première partie)

Ceux qui ne savent pas encore que je voue un culte immense à Bill Murray, le sauront – et le verrons d’un bon oeil – après avoir lu ce grand et long dossier que je Murray d’envie de vous écrire ! Cette première partie sera consacrée aux débuts de l’acteur à la télévision et de sa filmographie des années 70 à 90 (et un peu plus). Bonne lecture.

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Mais qui est Bill Murray ? William James Murray de son vrai nom, est né le 21 septembre 1950 à Wilmette dans l’Illinois. Il a 8 frères et soeurs, dont Brian Doyle Murray, le plus connu par le grand public, (il joue notamment dans la série « The middle »)  avec qui il a déjà partagé l’écran dans l’un des meilleurs films, si ce n’est le meilleur (après SOS fantômes bien entendu mais ça c’est purement non objectif !) de l’acteur: Un jour sans fin. *Etoiles plein les yeux*

C’est avec ce même frère qu’ils partent à Chicago en 1971, rejoindre une troupe comique d’improvisation mixée avec des textes écrits, nommée: « Second city ». Troupe qui aura vu naître quelques humoristes, acteurs/trices, aujourd’hui reconnus comme Tina Fey, le regretté John Candy ou même encore Dan Aykroyd. Mais en 1974, Bill Murray quitte Second city pour rejoindre une radio satirique : National Lampoon Radio Hour où il y retrouvera notamment Chevy Chase, Gildna Radner – avec qui il aura une liaison plus tard – et John Belushi mais alors que ces derniers partent fonder le désormais culte Saturday Night Live, Bill Murray quant à lui décide de rejoindre un autre SNL: Saturday night live with Howard Cussel mais l’émission connaîtra un tout autre destin, annulée au bout d’une saison de diffusion. Cet arrêt prématuré permettra à l’acteur de rejoindre Gildna Radner et John Belushi pour le Saturday Night Live après le départ de Chavy Chase. Il y restera pendant 3 ans et c’est avec cette émission qu’il sera révélé au grand public.

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Après le SNL, Bill Murray se lance logiquement dans le cinéma avec « Next Stop Greenwich Village »,  sorti seulement en 2005 en DVD  mais nommé à Cannes en 1976. Son nom n’apparaîtra même pas au générique, n’ayant que quelques secondes d’apparitions et aucune ligne de dialogue mais il faut bien un début à tout. Retour pour la télévision en 1978 où Il tourna  dans « All you need is cash » d’Eric Idle, faux documentaire adapté d’un sketch des Monty Python parodiant les Beatles. Ce film sera l’occasion de rassembler Bill Murray et Dan Aykroyd, anciens partenaires du SNL ainsi que John Belushi et Gilda Radner qui y feront chacun une apparition. Mais ce ne sera pas la dernière fois que John Belushi et Bill Murray collaboreront ensemble. Ils apparaîtront également dans le casting vocal d’un film d’animation Franco-Belge très « olé olé » et sujet à polémique (Edgar Rice Burroughs ayant poursuivi les studios pour plagiat mais perdit le procès), parodiant Tarzan. Pour la version Anglaise, Bill Murray y prête sa voix à un reporter. Cependant, le film recevra des critiques négatives et sera même interdit en Nouvelle-Zélande. A noter également la présence au casting de Brian Doyle Murray.

Arrive 1979 qui marquera la première collaboration entre Murray et Ivan Reitman avec « Meatballs », « Arrête de ramer t’es sur le sable » en VF… qui en réalité est un dérivé du titre d’un film français sortie la même année : « Arrête de ramer, t’es sur la falaise »… Les joies des traductions… Le film est aussi l’occasion d’y associer Harold Ramis, officiant ici comme scénariste. Fait amusant et totalement raccord avec l’esprit de Bill Murray : Ayant signer à la dernière minute pour ce rôle à cause de son engagement avec le SNL, il est apparu à la première journée du tournage, avec les vêtements qu’il portait en arrivant ce jour là. Le short rouge et la chemise hawaïenne n’étaient donc pas un costume prévu par le tournage. Amusant, non ? Voilà ce qu’est Bill Murray, on ne sait jamais ce qui lui passe par la tête.

Harold Ramis retrouvera Bill Murray mais cette fois ci en tant que réalisateur pour « Caddyshack » ou « Le golf en folie » en version française… Décidément les traductions foireuses… Film qui prend place sur un terrain de golf. Ce n’est pas vraiment anodin puisque Bill Murray est grand fan de ce sport qu’il pratique assidûment. Il ne s’intéresse pas que au golf mais ça j’y reviendrai plus tard. En tout cas, la collaboration des deux hommes ne s’arrêtera pas là  puisqu’ils feront encore équipe dans « Les bleus » en 1982, sorte de « Bidasse en folie » chez nous, pour ensuite se retrouver en compagnie d’Ivan Reitman, dans le culte « Ghostbusters » ! (Critique à retrouver ICI )

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Gros succès commercial et critique rapportant plus de 290 millions de dollars de recette sur le sol Américain, le film assoie la popularité de Bill Murray et lui permet de financer un long métrage dont il a lui même écrit le scénario et qui lui permettra de s’essayer à un rôle plus dramatique que comique: « The razor edge » qui est en fait une adaptation d’un roman de Somerset Maugham mais également un remake puisqu’il suit la version réalisé par Edmund Goulding en 1946 et qui raconte l’histoire amoureuse de deux personnages. Bill Murray joue donc un ancien pilote de chasse marqué par la première guerre mondiale. Malheureusement, le film fut un échec commercial avec seulement 6 millions de dollars de recette pour un budget en valant le double. Échec qui éloignera l’acteur des plateaux de tournages pendant 4 ans, préférant se tourner vers l’apprentissage de la philosophie et de l’histoire à la Sorbonne deParis et où il y fréquente également la cinémathèque. Il apparaîtra seulement dans un court caméo dans « La petite boutique des horreurs » où il joue un maso aimant se faire fraiser chez le dentiste, reprenant le rôle tenu par Jack Nicholson dans la version originale du film, sorti en 1960. Et c’est en 1988 qu’il retrouve le chemin des premiers rôles en jouant pour Richard Donner dans « Fantômes en fête », adaptation du célèbre roman « A christmas carol » de Charles Dickens. Il revient surtout un an plus tard, dans la peau de Peter Venkman pour la suite de « SOS fantômes », que le patron, un certain Ivan Reitman avait intelligemment baptisé : « Sos fantomes 2 ». Le film eu un succès moins important que le premier opus et rejoint alors le club pas très fermé des suites pas franchement réussies mais qui au final se révèlent sympathiques puisqu’on ne boudera pas notre plaisir de revoir le casting originel.

Au début des années 90, Bill Murray se lance dans la réalisation en compagnie de Howard Franklin où ils tournent « Quick change », encore une adaptation littéraire (Il existe un film Français tiré du même livre: « Hold up » avec Paul Belmondo). Le film n’est pas vraiment un succès malgré ses bonnes critiques mais cela restera son unique réalisation. Il poursuit l’année suivante avec « Quoi de neuf, Bob »  de Franck Oz, gros succès au box office rapportant plus de 60 millions de dollars. Le succès ne lâchera pas Bill Murray deux ans plus tard remettant le couvert avec Harold Ramis pour ce qui sera LE chef d’oeuvre du réalisateur et un rôle majeur dans la carrière de Bill Murray ainsi que son meilleur rôle:

Un jour sans fin !

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Et pour savoir si Bill filera loin, ça sera pour la deuxième partie de ce long dossier consacré à Bill Murray, où je parlerais de la période des 90’s et des années 2000 de sa filmographie… mais pas que ! J’espère que cette première partie vous en aura appris plus sur l’acteur et n’hésitez pas à laisser vos avis sur l’acteur, le film que vous préférez, en commentaire de cet article. Et n’oubliez pas vos bottes parce que ça va cailler !