Diamant noir

Diamant noirPlongée dans le microcosme anversois du diamant
Pier, le nom est bien trouvé, jeune ouvrier le jour et braqueur la nuit décide de venger son père post mortem. Et pourquoi ? Parce que la famille de son père, de riches diamantaires anversois, l’ont laissé périr dans la déchéance la plus totale alors qu’il était doué dès petit pour la taille de diamants. Mais après un accident, illustré par un prologue inspiré et très Dario Argento, il s’avère gênant ; et la famille l’écarte insidieusement. Le plan de vengeance de Pier : réintégrer la famille anversoise (oncle, cousin et copine du cousin) et agir comme une bombe à fragmentation ; tout faire péter de l’intérieur. Son père de substitution (celui qui profite de son œil de lynx pour faire les casses) est vu comme son allié par le jeune Pier et sa famille vue comme diabolique … L’immersion familiale va brouiller les pistes.Le tout jeune réalisateur, Arthur Harari, pour son premier long métrage s’est vu gratifier du Prix Spécial du Jury à Beaune… Une référence à tout juste 31 ans. C’est dense et il maitrise de bout en bout ce va et vient entre thriller et drame familial. Il tient aussi le rythme sur les 2 heures de film. Après ça reste un premier film avec ses imperfections : des pistes peu convaincantes (l’attirance pour la copine du cousin par ex) ; des événements trop prévisibles ;… Un bon moment de cinéma qui profita de la piètre qualité des films sortant l’été.
Sorti en 2016
Ma note: 11/20