Réalisation Farren Blackburn 2016
« Oppression », on y va pour Naomi Watts, car elle a forcément bon goût. Un scénario bien construit qui sait nous faire sursauter et nous surprendre, le tout est très imprégné de « Shining » mais la réalisation est à la hauteur et on vient pour se faire peur.
Stephen Portman est un adolescent perturbé, ses parents décident de l’éloigner en pension. Pendant le voyage avec son père, une dispute éclate, il ne veut pas quitter le nid, ça dégénère et provoque un accident fatal. Le père meurt et le fils Stephen devient un légume. Mary va prendre soin de lui chaque jour mais c’est éprouvant et elle pense le placer en institution.
Mary, psychologue, croise lors de ses consultation un gamin qui la bouleverse. Tom est malentendant et orphelin, ce dernier, par une sale nuit froide, préfère fuguer chez elle plutôt que de partir en famille d’accueil. Le film commence là et la suite prend des allures de film d’épouvante. Le jeu des comédiens est impeccable et l’intrigue est soutenue mais on garde un sentiment de « déjà vu ».
On apprécie Charlie Heaton, comédien dans « Stranger Things » le jeune homme a une gueule entre ange et démon.
La fin sème le doute et relève un peu une construction très convenue.
Synopsis Télérama Oppression :
Mary, pédopsychiatre, s’occupe de son beau-fils, tétraplégique et sans réaction depuis l’accident de la route qui a coûté la vie à son père. Désemparée, car ne voyant aucune amélioration de l’état du jeune homme, elle peut compter sur le soutien du docteur Wilson qu’elle appelle régulièrement. Un jour, Tom, un jeune patient qui a perdu sa maman, arrive à son cabinet. Sachant qu’on veut l’éloigner, Mary décide de l’accueillir chez elle. Or, l’enfant fait une fugue. Il neige et les températures sont très basses, Mary pense que Tom est sûrement mort à cause du froid. Alors qu’elle culpabilise, elle devient la cible de phénomènes étranges dans sa maison…