[critique série] the expanse, saison 1

Par Djack17 @Djack_la_flemme

FICHE TECHNIQUE

    Compositeur : Clinton Shorter

Deux siècles après notre ère, la vie est partout ! Le système solaire a été entièrement colonisé.

La jeune femme Julie Mao a mystérieusement disparu, et c'est le détective Miller qui est chargé d'enquêter. Rejoint par le second du cargo spatial Canterbury James Holden - naviguant entre Terre, Mars et ceinture d'astéroïdes afin de commercer des ressources pour la survie des populations -, ils vont découvrir ensemble que la belle jeune femme disparue est peut-être la clé d'une conspiration contre le maintien de la paix...

Sujet simple dans un environnement complexe, puisqu'on y suit plusieurs histoires parallèles sur fond d'enquête policière : une avec le détective, une autre avec James Holden et son vaisseau, et une dernière avec la représentante sur Terre de l'ONU. Ces trois personnages seront donc les principaux protagonistes que suivront les spectateurs qui, même si ça reste une série sans grande prétention, ne sont pas hyper charismatiques, voire franchement creux.

Josephus Miller est joué par Thomas Jane ( The Mist). Coupe de cheveux futuriste ornée d'un chapeau terrien, ce gars un peu bourru est originaire dans la ceinture d'astéroïdes Cérès. Il s'accroche dès le départ à sa mission : retrouver coûte que coûte Julie mao ( Florence Faivre, vu dans The elephant king), une mi-baguette asiatique/mi-baguette française.

A bord du Canterbury, on trouve ensuite Jim Holden (soit ur Terre c'est Chrisjen Avasarala ( Steven Strait de Shohreh Aghdashloo vu dernièrement dans Star Trek sans limite) qui est en pôle position des représentants terriens, un femme de poigne et sous-secrétaire adjoint de L'ONU. Magic city), le beau gosse en apesanteur, Naomi Nagata ( Dominique Tipper de Fast girls) dont le fessier bien rebondit n'échappera à personne, ou encore Alex Kamal ( Cas Anvar de Diana), l'indien du futur. Enfin, s

Dès le départ, le spectateur est embarqué dans ce qui laisse présager un max d'aventure avec un générique assurément accrocheur (bien qu'un peu calqué sur est visuellement riche et esthétique : décors confinés, espace et vaisseaux, ça ressemble bel et bien à du Battlestar Galactica version 2004). Ensuite, la série Star Trek mais en moins convenu.

Ça attaque vite, c'est sombre mais pas vide et de ce fait se laisse facilement regarder. Bon, à condition d'être fan de technologie pas encore en vente, de constellations et de voyage interstellaire en premier lieu, bien évidemment. Le milieu de la saison est plus lent, mais fort heureusement les plus patients ne resteront pas sur leur faim car la résolution de l'histoire donne franchement envie de voir la prochaine saison.

Le titre The Expanse est évocateur d'espace infini, mais on peut aussi l'appliquer au scénario qui, au fur et à mesure de la saison, nous pousse sans cesse au questionnement par ses nombreuses énigmes. D'autant que les créateurs, qui s'inspire du livre éponyme de space-opera à l'univers riche, n'ont rien laissé au hasard. Et ça, c'est plutôt prometteur.

POUR LES FLEMMARDS : Personnages fades mais univers riche, The Expanse se regarde aisément car on ne s'ennuie pas. Seulement pour les fans de SF, sinon, passez votre chemin !

Bande-annonce de The Expanse :