Réalisateur : Justin Kurzel
Acteurs :Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Ariane Labed,...Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : -
Genre : Action, Science-fiction
Nationalité : Américain, Français .
Durée : 1h56min.
Synopsis :
Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.
Critique :
Loin de la réussite espérée,#AssassinsCreed croule sous le poids d'un script brouillon et maladroit, à peine sauvé par quelques plans stylés— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 20 décembre 2016
On dit qu'il ne faut jamais tirer sur l'ambulance et ce, même si celle-ci nous nargue avec une frénésie frisant lourdement avec l'indécence, pour qu'on lui saccage son parechoc.
Alors que la franchise Resident Evil mettra un point final (enfin !) à son entreprise de destruction massive de l'une des plus imposantes sagas vidéoludique, Assassin's Creed avait carrément l'allure messianique d'une oeuvre capable de réconcilier tout le monde en fédérant à sa cause, aussi bien les gamers hardcores que les cinéphiles endurcis, avec son propos incroyablement grisant.
Car cet opus qui avait la double tâche d'ouvrir la voie à d'autres déclinaisons dela marque (The Division et Splinter Cell sont dans les cartons), tout en s'installant comme le premier long d'une potentielle franchise; se loupe dans les grandes largeurs à tous les niveaux.
Quasi-incident industriel en puissance, plus encore que Prince of Persia, Assassin's Creed accumule les mauvais choix sans la moindre remise en question au sein d'une transposition malade et louchant sur le souffle épique castré de la pire série B SF et fauché des 90's.
Et dire qu'on osait taper lourdement sur les faiblesses du Warcraft de Duncan Jones en mai dernier...
Jonathan Chevrier