La Bibliothèque Richelieu, fleuron de la Bibliothèque Nationale de France a été transformée par Netflix en salle de cinéma à l’occasion de l’avant-première de la nouvelle série, Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire.
Ce 8 janvier 2017 nous avons eu la chance de découvrir le premier épisode des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, série originale Netflix portée par Neil Patrick Harris (How I Met Your Mother). Dans un lieu qui conserve plus de 25 millions de documents rares et classés parmi les dix plus belles bibliothèques du monde, nous avons découvert l’histoire tragique des trois orphelins : Violette, Klaus et Prunille.
Ce premier épisode de « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » est de tout son long narré par Patrick Warburton qui interprète Lemony Snicket, auteur des treize romans, parus entre 1996 et 2006. Le personnage qui casse le quatrième mur et parle directement au spectateur nous avertit que cette série ne sera pas joyeuse et que le malheur va s’abattre sur Violette, Klaus et Prunille. L’atmosphère et le ton gris de l’image amorcent petit à petit un désastre qui se confirme à la mort des parents des trois enfants. Contrairement au film réalisé par Brad Silberling, « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » couvriront les quatre premiers romans de la série littéraire – le film ne couvrait que certains éléments des premiers trois romans.
Le trio d’enfant interprétant les personnages de Violette, Klaus et Prunille est aussi percutant que le trio dans le film sorti en 2004. Le parallèle entre Malina Weissman (Violette dans la série) et Emily Browning (Violette dans le film) est incroyable. Les deux filles se ressemblent autant physiquement qu’en terme d’actorat pour le rôle. Forcément le personnage le plus attendu de la série est le comte Olaf. Alors que Jim Carrey était incroyable dans son rôle en 2004 dans le film, ici, Neil Patrick Harris arrive à retranscrire un dégoût, une haine et du mépris pour son personnage. Il s’y accorde parfaitement et prend un malin plaisir à faire souffrir psychologiquement les enfants comme les spectateurs par des paroles, des regards et des gestes théâtraux. En parlant de regard, l’œil est au centre de l’épisode et de la série. Il surplombe même Olaf lorsque celui-ci et sa troupe de théâtre mange. A travers un judas, ou bien par une longue vue, l’œil est un accessoire primordial dans l’étouffement sur les enfants.
Ce premier épisode de « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » est donc glacial de par son atmosphère et par le développement triste de son histoire. La méchanceté et l’avidité du Comte Olaf par un excellent Neil Patrick Harris annonce une suite dure pour les trois jeune orphelins.