Réalisation Richard Donner 1987
Le sympa de ce film c’est le couple/tandem Mel Gibson/Danny Glover !
A l’époque Mel vient d’entrer en succès hollywoodien avec le remake de « Bounty », après ses beaux premiers pas australiens (Mad Max, Gallipoli, l’année de tous les dangers).
Ici il est Riggs, flic à la sale réputation de taré -l’arme fatale du titre c’est lui- et il va faire équipe avec un vieux flic noir; c’est Mel Gibson qui lui donne chair à travers sa bonhommie ronchon. Danny Glover s’est fait connaitre dans le beau « Couleur pourpre » de Spielberg. Lors, dans cette comédie grosse ficelle, l’alchimie prend par la magie du tandem bien/mal assorti.
Glover excelle en ronchon fatigué « Too old for this shit » et Gibson est surprenant par le plaisir qu’il prend à la Dinguerie de son personnage. Et nous on sourit souvent durant la première heure.
Ensuite la grosse machine se met un peu trop en branle, et « l’action » nuit plus au film qu’autre chose tant ce sont les situations et les dialogues du film de ce couple que tout oppose ou presque, qui nous séduit.
Les bons exemples de « réussites tandems de cinéma » ne manquent pas : Laurel et Hardy, Jerry Lewis et Dean Martin, Thelma et Louise, Tony Curtis et Jack Lemmon (Some like it hot). Tant et tant, sans oublier le très joli « Tandem » de Patrice Leconte, avec Jugnot et Rochefort.
Ces films, je crois, sont écrit pour notre plaisir; alors ne le boudons pas.
Synopsis Télérama L’Arme fatale
Le soir de Noël. Sous l’emprise d’une drogue frelatée, une jeune fille se jette de son balcon, au 25e étage. Elle était call-girl, actrice de films pornographiques et fille d’officier. L’enquête est confiée à Roger Murtaugh, un policier noir, la cinquantaine, pondéré et heureux en famille. Murtaugh apprend avec déplaisir qu’on lui adjoint comme partenaire Martin Riggs, un ancien des forces spéciales du Viêtnam, précédé d’une réputation catastrophique. Riggs, qui vit seul avec son chien dans un mobile home depuis le décès de sa femme, n’hésite pas à tutoyer la mort à chacune de ses missions. Les deux hommes forment pourtant une équipe soudée, et Riggs s’assagit au contact du monde feutré et heureux de Murtaugh…