Du cinéma engagé par Costa Gavras
Costa-Gavras fait ses armes ici avec son sujet de prédilection : montrer les mécanismes des régimes totalitaires tout en les dénonçant. Il situe l’action du film dans un pays méditerranéen qu’il ne nomme pas ; mais on comprend très vite qu’il s’agit de la Grèce et de la dénonciation du régime des Colonels. Un sujet chaud bouillant en ’69 et pour être clair il introduit son film par ce préambule : "Toute ressemblance avec des évènements réels, des personnages morts ou vivants n’est pas le fait du hasard, elle est volontaire". Témoins à charge, pièces à conviction, juge courageux appelé en renfort : un vrai dossier politique dont a le secret Costa-Gavras. Sa marque de fabrique est aussi d’éviter le travers de faire un docufiction didactique. Il use des ficelles du polar afin de rendre le tout divertissant. Peut être parfois trop en abusant d’effets de manche comiques déplacés… comme dans le final avec le défilé des accusés dans le bureau du juge. Pour ce premier opus de sa trilogie, suivront « L’aveu » et « Etat de siège », il convoque tout le gratin du cinéma français de l’époque… Quelle joie de revoir Charles Denner par exemple ! Couronné de nombreux prix à sa sortie aussi bien à Cannes (Prix du Jury et Prix d’interprétation pour Trintignant) et aux Oscars (Meilleur film étranger et Oscar du montage) ; malgré cela, le film a un peu mal vieilli. Heureusement reste la mécanique précise du scénario.
Sorti en 1969Ma note: 13/20
Costa-Gavras fait ses armes ici avec son sujet de prédilection : montrer les mécanismes des régimes totalitaires tout en les dénonçant. Il situe l’action du film dans un pays méditerranéen qu’il ne nomme pas ; mais on comprend très vite qu’il s’agit de la Grèce et de la dénonciation du régime des Colonels. Un sujet chaud bouillant en ’69 et pour être clair il introduit son film par ce préambule : "Toute ressemblance avec des évènements réels, des personnages morts ou vivants n’est pas le fait du hasard, elle est volontaire". Témoins à charge, pièces à conviction, juge courageux appelé en renfort : un vrai dossier politique dont a le secret Costa-Gavras. Sa marque de fabrique est aussi d’éviter le travers de faire un docufiction didactique. Il use des ficelles du polar afin de rendre le tout divertissant. Peut être parfois trop en abusant d’effets de manche comiques déplacés… comme dans le final avec le défilé des accusés dans le bureau du juge. Pour ce premier opus de sa trilogie, suivront « L’aveu » et « Etat de siège », il convoque tout le gratin du cinéma français de l’époque… Quelle joie de revoir Charles Denner par exemple ! Couronné de nombreux prix à sa sortie aussi bien à Cannes (Prix du Jury et Prix d’interprétation pour Trintignant) et aux Oscars (Meilleur film étranger et Oscar du montage) ; malgré cela, le film a un peu mal vieilli. Heureusement reste la mécanique précise du scénario.
Sorti en 1969Ma note: 13/20