Une conscience professionnelle sans borne
Jacques (Romain Duris), au chômage, est un joueur ayant accumulé des dettes dont certaines auprès du parrain local (Michel Blanc). Redevable, il accepte de devenir tueur à gages au service de ce créancier persuasif. Jacques est aussi une image d’Epinal, il incarne la classe ouvrière aimant le bel ouvrage. Donc dans cette nouvelle activité il va y mettre autant de cœur que dans un job traditionnel. Pascal Chaumeil, après son succès avec « L’arnacoeur », remet le couvert avec une comédie populaire bien enlevée portée par un duo de comédien offrant de bons moments. Michel Blanc, scénariste, lorgne aussi bien, dans son écriture de dialogues cinglants du côté du Splendid que d’Audiard. Du déjà vu mais de bonne facture. Au passage il parvient aussi à bien articuler le côté social avec un humour noir anglo-saxon, ce qui donne au film des accents de Coen derrière lesquels se cacheraient Loach. Cette alliance entre absurde et réalisme tient presque tout au long du film. Dommage que sa dernière demi-heure souffre d’un manque d’écriture qui affadit tout l’allant de la première heure. Trop prévisible, trop happy end,… A voir comme une bonne comédie du dimanche soir.Sorti en 2016Ma note: 12/20
Jacques (Romain Duris), au chômage, est un joueur ayant accumulé des dettes dont certaines auprès du parrain local (Michel Blanc). Redevable, il accepte de devenir tueur à gages au service de ce créancier persuasif. Jacques est aussi une image d’Epinal, il incarne la classe ouvrière aimant le bel ouvrage. Donc dans cette nouvelle activité il va y mettre autant de cœur que dans un job traditionnel. Pascal Chaumeil, après son succès avec « L’arnacoeur », remet le couvert avec une comédie populaire bien enlevée portée par un duo de comédien offrant de bons moments. Michel Blanc, scénariste, lorgne aussi bien, dans son écriture de dialogues cinglants du côté du Splendid que d’Audiard. Du déjà vu mais de bonne facture. Au passage il parvient aussi à bien articuler le côté social avec un humour noir anglo-saxon, ce qui donne au film des accents de Coen derrière lesquels se cacheraient Loach. Cette alliance entre absurde et réalisme tient presque tout au long du film. Dommage que sa dernière demi-heure souffre d’un manque d’écriture qui affadit tout l’allant de la première heure. Trop prévisible, trop happy end,… A voir comme une bonne comédie du dimanche soir.Sorti en 2016Ma note: 12/20