Q&A de Gore Verbinski et Dane DeHaan pour le film A Cure for Life !

Par Pulpmovies @Pulpmovies

A l’occasion de la projection de A Cure for Life, le nouveau film de Gore Verbinski, le réalisateur ainsi que l’acteur Dane DeHann étaient présents à Paris pour répondre aux questions des blogueurs. Découvrez ce qui a été dit lors de l’événement.

Gore Verbinski : réalisateur de The Ring, Lone Ranger, Rango, The Weather Man, Pirates des Caraïbes (Le Secret du Coffre Maudit et Jusqu’au bout du Monde), etc.

Dane DeHann : acteur dans Life, The Amazing Spider-man : le Destin d’un Héros, The Place Beyond the Pines et Chronicle, etc.

G.V. : Je dirais que le thriller psychologique est un genre très puissant. Pour finalement faire une expérience en tant que spectateur : être un patient comme les autres personnages manipulés. Vivre une sorte de rêve éveillé.

D.D. : J’ai rencontré Gore à Los Angeles, et j’étais déjà curieux du thriller psychologique des années 1970. Il n’y a aussi pas beaucoup de films où le protagoniste est dans chaque scène. J’aime l’ambition de Gore.

G.V. : Nous devions construire le puzzle en 40 jours. Et grâce à notre très bon acteur principal, nous avons relevé le challenge. Nous avons « hypnotisé » les studios [rires]. Il est difficile de faire quelque chose de différent de nos jours. On joue avec l’idée de l’inéluctable, de l’inévitable. Avant que le protagoniste ne rentre dans le sanatorium, on sent déjà que le destin est là.

G.V. : Je crois que les asiles sont très dérangeants dans notre inconscient. Mais l’on peut y regarder la société d’une certaine hauteur.

G.V. : Le genre de l’horreur/l’épouvante est devenu une sorte de distillation immédiate. Nous voulions faire quelque chose qui mijote. Et vous verrez les effets secondaires de ce remède dans 3 jours [rires].

D.D. : Gore prépare beaucoup ses films en amont.

G.V. : Et Dan comprend le processus de toute la création. Il comprend la mosaïque et la rend honnête. Evidemment, tout est dans la préparation. Dans les repérages, les photos et les différentes focales à déterminer. Les moments les plus libres arrivent quand survient la page blanche. Et la solution n’est autre qu’une sorte de triage.

G.V. : Je suis un gros fan des vieux films noirs. Quand on parle d’effets sonores, nous voulons revenir aux racines. De ce fait, nous avons quasiment fait toutes les prises de son sur le tournage. Pour permettre un réalisme puissant, et non une exagération surréaliste.

G.V. : Oui, mon film traite de l’angoisse et de la peur de l’échec que nous ressentons tous au fond de nous. Vous dites que A Cure for Life vous fait penser à Alice aux pays des Merveilles. Et bien, vous concluez sur la vraie question : qu’attendons-nous réellement de ce film en tant que spectateur ?