[CRITIQUE] – A Cure for Life (2017) !

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par :  Gore Verbinski

Avec : Dane Dehaan, Mia Goth, Jason Isaacs

Date de sortie : 15 février 2017

Durée : 2h27min

Distributeur : Twentieth Century Fox France

Synopsis :

Lockhart, jeune cadre ambitieux, est lancé sur la trace de son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse. Pris au piège de l’Institut et de son énigmatique corps médical, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients. Alors qu’on lui diagnostique le même mal qui habite l’ensemble des pensionnaires, Lockhart n’a plus d’autres choix que de se soumettre à l’étrange traitement délivré par le centre…la Cure.

 

5/5

C’est officiel, on a notre thriller psychologique de l’année ! Gore Verbinski revient sur les toiles avec un bijou d’angoisse et de suspense. Vous allez réellement ressortir de la salle transformé et… guéri !

UNE TECHNIQUE IRRÉPROCHABLE

Aux travers de plans très graphiques et d’un jeune acteur déjà emblématique (Dane Dehaan), A Cure for Life est un coup de poing psychologique dès ses premières minutes. Nous rentrons sans difficulté et quasi-instantanément dans l’univers du récit, tout en sentant une curiosité malsaine qui nous aide à le faire. La photographie est à chaque plan, tout comme le rythme qui est soutenu durant tout le film. Un équilibre est créé entre les cohérences dramaturgique, scénaristique et visuelle. L’image, travaillée méticuleusement, nous piège dans l’illusion et l’angoisse de chaque lieu et  de chaque personnage. Avec A Cure for Life, Gore Verbinski nous dévoile son sens accru des détails. Et nous, spectateurs, n’en voyons plus le temps s’écouler.

UNE ATMOSPHÈRE DES PLUS ANGOISSANTES

Découlant de cette technique irréprochable, on en arrive à l’atmosphère que ce thriller émane. Nous sommes à la fois plongés dans le rêve, le cauchemar, la réalité et le conte. A travers les personnages principaux, deux mondes s’opposent : un monde isolé dans un sanatorium en Suisse et celui de la ville new-yorkaise oppressante. Tout au long de A Cure for Life, le spectateur est savamment guidé vers les pièges et les désillusions. Et le héros que joue Dane DeHann (Lockart), n’est autre que notre expansion à travers l’histoire. Enfin, la vraie question que ce film pose, est : « qu’est-ce que le véritable sens du bien- être dans notre société actuelle ? »

A Cure for Life, un voyage entre Alice aux Pays des Merveilles et Orange Mécanique.