Aujourd’hui, pour mon grand retour dont tout le monde se fout pas mal, j’ai décidé de parler d’une oeuvre que je ne connaissais que de réputation. Ce film, une pelloche indé réalisée et produite par une troupe de rappeurs d’Evry et de Clignancourt, a été tellement décriée qu’après mon visionnage il fallait que je lui rende justice. Après une balade au coeur du centre commercial près de chez moi, dont je ne citerai pas le nom (ce n’est ni Carrefour, ni Auchan, ni Leader Price, ni Ed, ni les marchés U, ni Intermarché, ni Proxy, ni Cocci, ni G20, ni Casino, ni Monoprix, ni ktamer sisi couzin), je suis tombé par hasard sur la galette dans le rayon *roulements de tambours* : oui ! Le rayon DVDs. Délicatement rangée entre quelques fautes d’orthographes, et quelques mensonges – allégories d’une société meurtrie ? – qu’on pardonnera (ou en tout cas je ne me souviens pas d’une quelconque nomination aux Oscars, si quelqu’un a des sources), la jaquette plutôt fière et élégante, porteuse d’un ciné depuis longtemps mis de côté, pose clairement les bases.
Morsay, aka Mohamed Mehadji, représentant iconique de la production indépendante des milieux difficiles de la périphérie parisienne (dans des domaines plutôt diversifiés d’ailleurs, notamment la culture hip-hop revendicatrice, le cinéma également donc, mais aussi les puces de cli-cli, le prêt-à-porter, et le battage de couilles), nous fait donc part de son appréhension du 7ème art. Bien loin de caricaturer son travail en tant que simple film (quel terme vulgaire), ou flim, pour les cônnoiseurs, il parle très clairement d’une oeuvre d’un genre nouveau. C’est ainsi que l’on pourra noter l’accord féminin de l’adjectif «inspiré» (d’une histoire vraie), évidemment lié à ce qualificatif d’ «oeuvre» contrairement à une majorité flemmarde et lassée qui ne se contente que de l’accorder au trop commun qualificatif de «film», ou même, laissez-moi rire, de… comment qu’on dit chez vous ? Ah oui, «récit».
C’est donc parti pour cette critique du film La Vengeance, ou son titre long (plus revendicateur) La Vengeance est un un plat qui se mange froid, moi je le mange cru parce que avant je n’en avais pas (Le manque évident de sens de ce long titre nous ramène encore une fois aux longues et difficiles journées en cités, métaphore intelligente qui sera à mettre en parallèle avec le grand final du récit), produit par la société internationale Truand 2 La Galère, très engagée dans la défense des enculades à 20€ par un SDF près du périph si jamais tu-klik-pa-bande-de-salope.
serieu comen jle kife le film!!!! sisi couzin la cite jbeze ler skin et tou . cer listoire de morsay et tou il se fer aretez par ler keuf (rpz matrak dan le uc) et du cou ba tmtc lui il gere makouile avec son frer sa larete pa il sauve uen seure dan le rer du terter contr e ler sale rasites ! lol il ler beze bien . aprer i sfer shlasher par un frere woa jeter vremen mal poure lui . mer en realiter il eter engager par un poliser nazi avec un croie gomee come dan american histoire x . du cou morsay il conpren et aprer avoire aider un clochare il pare butez les skin . jte jure ceter une bonbe . ler rageurs von parlé cer sur mer nou on est al! ! tkt la routourne va tournez ,, cer pa des pd qui von nou caser les couiles comme meme . moi memballe ler couiles le filme jler kifez et si taime pa alor niktamer . lol fdp
Nan très clairement si vous avez 2h à perdre («non, n’essayez pas de régler votre ordinateur…» J’ai bien dit 2h), regardez-le, voire même achetez-le, c’est incroyable de bêtise, et c’est vrééééééément ultra drôle.
Petite galerie surprise
Un cadeau des Truand 2 La Galerie
«tou ske jpeu dir madame la juge, cer kon est inosent»
«je coner ptet pa lalfabet mer jme souviendrer toujoure du a et du b !!!»
«courez !!! ya des arabe et der noir !!!»
Un magnifique skinhead tatoué, référence à American History X.
Assaisonnons le repas avec Morsay.
«moi madame jer plu du den mer voila cer une bone defence pour morsay qui a taper der keuf»
Tite dédikass étou : poulet.