Délivrez-nous de l’auto-suffisance faussement modeste
Portrait d’E. B.
Ça y est, sur les plateaux télé l’actrice exhibe son ventre, son épanouissement, en pleine promo du film de son homme, l’auto-réalité sans imaginaire frappe encore, en plein cœur, le cinéma français. Le couple star vient s’ajouter à la liste potentielle des tueurs. Comme une Angot (ou Laurens) en littérature, le cinéma de Canet (j’ai sincèrement crû qu’il avait un talent au début) nous abreuve de ses auto-réflexions sur le moi le nous le métier… Eh Guillaume on s’en fout!
Donc la Marion, après son irrésistible ascension Oléwoodienne -elle est parvenue à faire faire un film décevant à James Gray– parade auréolée, toujours, de son oscar du maquillage pour « La Môme », film à la grave erreur de casting puisque c’est Sylvie Testud -comédienne elle- qui était taillée pour le Personnage et le rôle, en plus d’en avoir le physique, et nous vante les qualités de son homme. Eh Marion on s’en fout !
C’est un cinéma non seulement au p’tit pied mais à la p’tite semelle. Ben mince on a les vedettes qu’on mérite.
Donc, après le pensum-bobo-Arcachon « Les petits mouchoirs », voici la réflexion du miroir. Le film promet d’être aussi désastreux que son affiche.
Il y a peu de choses à sauver dans la filmo de La Cotillard: « Sauf le respect que je vous dois » (joli et fort film de Fabienne Godet) « De rouille et d’os » (mais là c’est J. Audiard) et puis et puis …
L’an dernier, grand plaisir pour moi: Cotillard dans un film de Dolan ! Aaarrrgh! Tout ce que j’aime.
Désolé j’attends plus que cela du Cinéma. Plus que du sous glamour, plus qu’une introspection entre deux thé Matchas ou deux soirées vodka.