Je ne sais pas si vous avez regardé Gilmore Girls ni même assidûment mais tout un épisode se déroule à Venice Beach. En effet, Jess décide sur un coup de tête de quitter tout Star Hollow pour aller à la recherche de son père.
Je ne me souviens plus précisément des sentiments qui l’ont habité à ce moment-là. Un autre monde sans doute. Bien plus grand bien différent de celui qu’il venait de quitter. C’est un peu le sentiment qui m’a guidé durant tout ce voyage. Où que j’allais je ne voyais jamais la même chose; incroyable les mille visages que revêtent l’Amérique que j’ai visitée.
( La scène d’ouverture du film d’Orson Welles, Touch of evil reproduite ici sur une façade. Incourtounable! )Venice Beach m’a fait penser aux vacances, à la farniente. Plage, soleil obligent. Et sans doute qu’à l’époque où j’ai vu Jess arpentait le sable de cette ville, j’ai du rire parce qu’il portait une veste en cuir. Sauf que mes amis, au soleil tu hyperventiles mais dès que tu passes à l’ombre, il caille. Il y a beaucoup de vent, c’est peu protégé; sans doute aussi pour ça que l’eau est très froide malgré ce qu’on croit.
C’est une ville qui a en tous les cas, son propre cachet; sa propre identité. Un ville d’artiste, d’hippies et de bobos vénérés par les tubes des Beach Boys. Elle donne également l’impression d’être moins stressante moins conformiste que les autres. Je me souviens notamment d’un homme qui dansait tout seul à la vue de tous; et qui s’en fichait royalement des regards. Il dansait pour lui; je sais pas pourquoi peut-être pour rendre grâce à sa vie, aux dons de Dieu. Quand je pense à Venice Beach, je pense à esprit libre.
Il y a aussi les vendeurs de marijuana qui déambulent devant les drugstores (?) dans leurs tenues imprimées aux couleurs de la plante tant demandée. Et surtout, il y a toutes ces fresques magnifiques qui ornent les façades des bâtiments. A portée de main et parfois pas alors levez les yeux! Et même, prenez du recul pour apprécier le spectacle.
A la base, on devait avoir un après-midi entier pour en faire la visite; ça était réduit à une heure et demie. Du coup, j’ai du abandonné l’idée de visiter le tout avec un accompagnateur à vélo. Je m’étais renseignée et tout mais pas eu le temps mais un jour il faut que je le fasse. Indispensable à mon avis pour connaitre cette ville pas comme les autres.
Revenons, aux artistes de rue comme ce jeune homme à la voix magnifique qui chantait armé de sa seule guitare un succès de Birdy. Sa girlfriend qui le photographiait fier de lui. Eh ben, c’est ça Venice Beach. Des artistes, des marchands ambulants qui vendent de tout et surtout, qui font de tout. Certains valent vraiment le coup d’œil.
Franchement, je me suis sentie là-bas bien parce que j’ai eu l’impression qu’on vient comme on est. Ni plus ni moins; et qu’on est accepté, pris comme on est. Pas de modèles, pas de règles.
Et puis, il y a cette mer magnifique. Et, ces fameux posts de secouristes. Me voilà sur la plage, à chanter dans ma tête le générique d’Alerte à Malibu. Alala, souvenirs souvenirs; nostalgie en réécoutant c’est incroyable. Sauf que là c’est pour de vrai mes amis. La promenade, les parcours de skate, les rollers….et j’en passe. Et, ces innombrables magasins de t-shirt de toutes les sortes, de toutes les couleurs et pour tous les goûts. Manquez plus que l’équipe de Pacific Blue pour compléter le tout !
Comme si c’était pas suffisant, il fallait en plus passer devant la salle de muscul à ciel ouvert ou Swarzie lui-même s’était entrainé. C’est dingue quand même. Vient ensuite et un peu plus loin, moi ce que j’appelle le Little Venise. Là où j’ai vu plein de » maisons de mes rêves »; typiquement américaines. Magique! Malheureusement, le prix au M2 a de coin vous faire réattérir sur Terre mais rien que pour le plaisir des yeux…
The venice Canals: les canaux sont à l’origine du nom de la ville: Abbot Kinney. Ce dernier avait conçu cette partie de Los Angeles comme un lieu qui devait émuler la fabuleuse cité italienne. Des gondoles avaient même été importées à l’époque de la construction dans les années 1900. Or dans les années 1920, les autorités de Venice remplissent les canaux de béton pour éviter d’avoir à les entretenir.
Californie, ouest américain du Petit Futé.
La cerise sur le gâteau, halte dans un restaurant typiquement mexicain. » Ariba ariba » dirait notre cher Speedy Gonzales. Une cuisine délicieuse, savoureuse tout en couleur et en épice. Assez relevé mais pas trop et qui n’était pas sans rappeler celle de la Réunion. La faute aux piments et aux haricots rouges sans doute.