Ghost in the Shell est avant tout une plongée dans un univers technologique japonais absolument fascinant : l’image est d’une rare beauté où le futurisme s’entremêle au béton. Je vous conseille de le voir en 3D, la réalisation va dans ce sens. Les références y sont nombreuses, on sent clairement que le réalisateur Rupert Sanders s’est inspiré de films comme Blade Runner, Matrix, Le Cinquième Element, mais également de l’univers du jeu vidéo. C’est sur ce dernier point que j’ai clairement senti les influences, j’ai notamment pensé à Deus Ex (vous en trouverez certainement d’autres).
Même si visuellement, les effets spéciaux en jettent plein les yeux, je m’attendais à voir beaucoup plus d’action, même si la réalisation tend à mettre en valeur les scènes de combat par des ralentis – me délectant au passage – j’ai été déçue de pas en voir plus, d’autant que ce type de rôle sied plutôt bien à Scarlett Johansson.
Ghost in the Shell est une réussite visuelle, cependant, il manque parfois de pep’s pour secouer vraiment la machine et faire en sorte qu’on s’y accroche. On dira de lui qu’il est pas mal, mais qu’il aurait pu être beaucoup mieux. Pour ceux qui sont adeptes du manga, vous me direz si l’adaptation est fidèle.
Sortie en salles le 29 Mars 2017.