[CRITIQUE] – Fast and Furious 8 (2017) !

[CRITIQUE] – Fast and Furious 8 (2017) !Réalisé par : F. Gary Gray

Avec : Vin Diesel, Dwayne Johnson, Jason Statham, Charlize Theron, Ludacris, Nathalie Emmanuel, Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Scott Eastwood, Kurt Russell, Helen Mirren et Elsa Pataky

Date de sortie : 12 avril 2017

Durée : 2h16min

Distributeur : Universal Pictures International France

Synopsis :

Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient jamais rencontrées jusqu’alors.

Des rivages de Cuba aux rues de New York en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, notre équipe va sillonner le globe pour tenter d’empêcher une anarchiste de déchaîner un chaos mondial et de ramener à la maison l’homme qui a fait d’eux une famille.

 4/5

Huitième volet de la saga survitaminée Fast and Furious et premier volet sans le regrettable Paul Walker (à l’exception de Fast and Furious : Tokyo Drift), le réalisateur F. Gary Gray (N.W.A – Straight Outta Compton, Braquage à l’italienne…) nous offre un spectacle toujours aussi dingue et une mise en scène encore plus ahurissante que dans les précédents films.

F. Gary Gray a-t-il réussi le pari osé de réaliser un Fast and Furious après la disparition tragique de son acteur fétiche ? Le pari est réussi haut la main : l’esprit familial est toujours au centre de la mise en scène, et une nouvelle trilogie commence. Vin Diesel (Dominic Toretto) est au cœur d’une manipulation orchestrée par Charlize Theron (Cipher) et va donc trahir sa famille dans un but bien précis. Sans en révéler les conditions du pourquoi et du comment, la scénario est beaucoup moins saccader par le simple fait de voir par exemple un Dwayne Johnson combattre un drone ou encore un tank détruire une autoroute. Bien entendu, on a le droit à ce genre de scène mais elles sont bien plus réalistes dans le contexte qu’on nous apporte ici même.

Fast and Furious 8 se construit autour des deux précédents films (avec Jason Statham et Luke Evans) en lançant une nouvelle situation problématique qui sera réglée par l’équipe qu’on vous ne présente plus, le tout sous l’œil bien veillant de notre cher Kurt Russell (Mr. Nobody). Cependant, deux nouveaux arrivants rejoignent cette famille : le premier est Scott Eastwood (Mr. Little Nobody) et le second, Jason Statham (Deckard Shaw), qui s’invite « momentanément » dans le groupe. Jason Statham est pour ainsi dire le meilleur élément du film et s’offre des scènes dignes de lui-même en faisant de l’ombre à Vin Diesel et Dwayne Johnson.

[CRITIQUE] – Fast and Furious 8 (2017) !

Quant à Charlize Theron, c’est une méchante exemplaire qui en impose et on voit bien qu’elle n’est clairement pas là pour rigoler. Légèrement psychopathe sur les bords, elle est véritablement le pire adversaire sur lequel pouvaient tomber Toretto et sa bande. Manipulatrice jusqu’au bout, elle n’hésite pas à jouer avec les sentiments et se montre intolérante.

On ne sent pas passer les deux heures et seize minutes de film, notamment grâce à la construction efficace et le montage sans temps mort qui offrent un aspect nécessaire digne du spectacle auquel on s’attend. Le film garde bien évidement l’ambiance comme chacun du tuning et de la course avec sa scène d’ouverture à La Havane (Cuba), pour finir sur quelque chose de toujours plus spectaculaire sur une mer glacée en Islande à base de torpilles, sous-marins et explosions.

Fast and Furious 8 est encore et toujours plus dingue que les précédents, il amorce une nouvelle trilogie et est bien plus scénarisé que ses prédécesseurs. 

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