Atypique et profond
Elle : « Kaurismaki…Un cinéma particulier, un cinéma sans âge, sans repère temporel défini où l’infinie lenteur de certaines scènes et le peu de mots échangés laissent le temps à son atmosphère si particulière de s’installer, à la réflexion de s’épanouir. Aux pays des taiseux et des rudes, le sentimentalisme n’a pas sa place et pourtant l’émotion crève l’écran. Entre la fable burlesque et le compte rendu véridique du parcours du combattant des migrants, le réalisateur trouve une voie à part pour dénoncer l’innommable, pour souligner l’aberration d’un système qui exclue sans discernement ceux qui n’ont pas eu la chance de naître du bon côté de l’espoir. Mais Karismaki le fait sans ostentation, avec humilité et en usant d’un humour décalé pour malgré tout démontrer le triomphe de l’humanité et de la solidarité dans les situations les plus désespérées.C’est lent, parfois un peu long mais c’est aussi drôle, théâtrale, souvent orchestré au millimètre …et au final ce cinéma -là, bel et bien engagé, l’air de rien, laisse une trace. »
Moi : « Kaurismaki et son style si particulier, suranné et burlesque, héritier de Jacques Tati. On n’aime ou n’aime pas, mais voilà du cinéma. Un film chaud brulant d’actualité qui ne tombe pas dans les travers du cinéma français actuel : didactique, documentaire, « film dossier ». Kaurismaki use de la mise en scène, des silences et de décors intemporels pour aller lorgner du côté de la fable et dénoncer sans jamais discourir sur la situation actuelle des migrants. C’est un film éminemment politique avançant cacher derrière un humour pince sans rire. Et puis sur un sujet délicat, il parvient à ne jamais s’apitoyer ou larmoyer sur le sort des migrants, il fait appel à l’intelligence du spectateur. Donc pour toutes ces raisons mais surtout pour celle exprimées avant moi, je recommande d’aller voir ce film. »Sorti en 2017Ma note: 15/20
Elle : « Kaurismaki…Un cinéma particulier, un cinéma sans âge, sans repère temporel défini où l’infinie lenteur de certaines scènes et le peu de mots échangés laissent le temps à son atmosphère si particulière de s’installer, à la réflexion de s’épanouir. Aux pays des taiseux et des rudes, le sentimentalisme n’a pas sa place et pourtant l’émotion crève l’écran. Entre la fable burlesque et le compte rendu véridique du parcours du combattant des migrants, le réalisateur trouve une voie à part pour dénoncer l’innommable, pour souligner l’aberration d’un système qui exclue sans discernement ceux qui n’ont pas eu la chance de naître du bon côté de l’espoir. Mais Karismaki le fait sans ostentation, avec humilité et en usant d’un humour décalé pour malgré tout démontrer le triomphe de l’humanité et de la solidarité dans les situations les plus désespérées.C’est lent, parfois un peu long mais c’est aussi drôle, théâtrale, souvent orchestré au millimètre …et au final ce cinéma -là, bel et bien engagé, l’air de rien, laisse une trace. »
Moi : « Kaurismaki et son style si particulier, suranné et burlesque, héritier de Jacques Tati. On n’aime ou n’aime pas, mais voilà du cinéma. Un film chaud brulant d’actualité qui ne tombe pas dans les travers du cinéma français actuel : didactique, documentaire, « film dossier ». Kaurismaki use de la mise en scène, des silences et de décors intemporels pour aller lorgner du côté de la fable et dénoncer sans jamais discourir sur la situation actuelle des migrants. C’est un film éminemment politique avançant cacher derrière un humour pince sans rire. Et puis sur un sujet délicat, il parvient à ne jamais s’apitoyer ou larmoyer sur le sort des migrants, il fait appel à l’intelligence du spectateur. Donc pour toutes ces raisons mais surtout pour celle exprimées avant moi, je recommande d’aller voir ce film. »Sorti en 2017Ma note: 15/20