Salut à tous ! Revenons aujourd’hui sur deux blockbusters qui ont beaucoup en commun, deux purs délires à apprécier à leur juste valeur. D’un côté, la renaissance d’une des plus kitsches séries de notre enfance, puis de l’autre, l'énième suite d’une saga s’employant à nous en mettre plein la vue : attaquons-nous donc à Power Rangers, réalisé par Dean Israelite (Projet Almanac) et Fast & Furious 8 avec aux commandes F. Gary Gray (NWA: Straight Outta Compton) !
Avant de s’énerver : oui, les deux films souffrent chacun d'un scénario tenant sur un post-it et leur réalisation n'est pas extraordinaire. Gary Gray, pour FF8, se contentant par exemple de réutiliser les ralentis ou autres effets qui avaient fonctionné (grâce à James Wan) dans le septième opus. Mais peu importe, ce n’est pas avec cela que les longs-métrages se démarquent.
En effet, chacun à sa manière, ose tout pour nous en mettre pleins les yeux. Fidèle à la direction prise par cette franchise qui se bonifie avec le temps, le nouveau Fast & Furious se lance encore une fois dans une surenchère assumée, lors de scènes d’action dantesques et invraisemblablement inventives, comme celle des voitures contrôlées à distance (dites « voitures-zombies »). De son côté, Power Rangers s’amuse tout autant et ne se bride pas pour nous gratifier de scènes, certes kitsches, mais agréables à voir, avec une juste utilisation du fan-service (l’apparition du Méga-Zord entre autres). Israelite arrive également à se détacher du matériau de base en développant davantage, mais juste comme il faut, ses protagonistes, pour que l’on puisse s’y attacher plus facilement (on a donc droit à des super-héros plus humains que super). Il en va de même pour FF8, qui parvient à nous proposer un nouveau personnage en la présence de Charlize Theron (Mad Max: Fury Road), dénotant avec la vision très « macho » de la saga à ses débuts.
En conclusion, deux « pop-corn movies » qui ne révolutionnent rien du tout, mais qui offrent un spectacle régressif des plus plaisants, nous permettant de nous évader, de nous émerveiller... N’est-ce pas là la base du cinéma ? Je vous laisse méditer là-dessus et en attendant : GO GO POWER RANGERS !
Camille Olive
Note: ★★★★★
Power Rangers de Dean Israelite | Action, aventure, science-fiction | Américain | 5 avril | Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe, car le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante...
Fast & Furious 8 de F. Gary Gray | Action, comédie | Américain | 12 avril | Des rivages de Cuba au rues de New York, en passant par les plaines gelées de la mer arctique de Barrents, notre équipe va sillonner le globe pour tenter d'empêcher une anarchiste de déchaîner un chaos mondial.
Becky G, D. Montgomery, L. Lin, N. Scott, RJ Cyler / Michelle Rodriguez
Avant de s’énerver : oui, les deux films souffrent chacun d'un scénario tenant sur un post-it et leur réalisation n'est pas extraordinaire. Gary Gray, pour FF8, se contentant par exemple de réutiliser les ralentis ou autres effets qui avaient fonctionné (grâce à James Wan) dans le septième opus. Mais peu importe, ce n’est pas avec cela que les longs-métrages se démarquent.
En effet, chacun à sa manière, ose tout pour nous en mettre pleins les yeux. Fidèle à la direction prise par cette franchise qui se bonifie avec le temps, le nouveau Fast & Furious se lance encore une fois dans une surenchère assumée, lors de scènes d’action dantesques et invraisemblablement inventives, comme celle des voitures contrôlées à distance (dites « voitures-zombies »). De son côté, Power Rangers s’amuse tout autant et ne se bride pas pour nous gratifier de scènes, certes kitsches, mais agréables à voir, avec une juste utilisation du fan-service (l’apparition du Méga-Zord entre autres). Israelite arrive également à se détacher du matériau de base en développant davantage, mais juste comme il faut, ses protagonistes, pour que l’on puisse s’y attacher plus facilement (on a donc droit à des super-héros plus humains que super). Il en va de même pour FF8, qui parvient à nous proposer un nouveau personnage en la présence de Charlize Theron (Mad Max: Fury Road), dénotant avec la vision très « macho » de la saga à ses débuts.
En conclusion, deux « pop-corn movies » qui ne révolutionnent rien du tout, mais qui offrent un spectacle régressif des plus plaisants, nous permettant de nous évader, de nous émerveiller... N’est-ce pas là la base du cinéma ? Je vous laisse méditer là-dessus et en attendant : GO GO POWER RANGERS !
Camille Olive
Note: ★★★★★