Un titre à ne pas confondre avec les films "Gold" (1974) de Peter Hunt et "Gold" (2013) de Thomas Arslan même si on reste un peu dans le même sujet. L'idée vient des producteurs-scénaristes Patrick Massett et John Zinman (jusqu'ici leur expérience se résument à peu près à la série TV "Friday Night Lights") qui se sont inspirés de l'affaire Bre-X Busang ( tout sur l'affaire ICI pour les curieux). Au début du film il nous est indiqué "inspirés de faits réels", le verbe est pour une fois bien choisi, inspiré et de très loin ! En effet les grosses lignes du début de l'affaire servent de support pour une intrigue toute neuve. Malgré tout ce scéanrio était sur la Balcklist des meilleurs scénarios depuis plusieurs années avant que le duo Massett-Zinman décident de lancer eux-mêmes leur projet. Le réalisateur choisit est Stephen Gaghan qui avait jusque là signé que deux films, le confidentiel "Abandon" (2003) et le plus connu "Syriana" (2006).
Devant la caméra un casting solide et expérimenté dont la tête d'affiche est Matthew McConaughey abonné aux histoires vraies ces derniers temps dont son dernier film "Free State of Jones" (2016) de Gary Ross et habitué de la quête d'or après les médiocres "Sahara" (2005) de Breck Eisner et "L'Amour de l'or" (2008) de Andy Tennant. L'atout charme revient à la trop rare Bryce Dallas Howard (un seul film en 6 ans, "Jurassic World" en 2015 de Colin Trevorrow) et l'excellent Edgar Ramirez (grand écart après "La fille du train" en 2016 de Tate Taylor). Pour ce rôle McConaughey se la joue métamorphose (calvitie, dent, gain de poids), la routine maintenant pour l'acteur à l'instar d'un certain Christian Bale qu'il a justement remplacé pour ce rôle. La production a indiqué s'être notamment inspiré du chef d'oeuvre "Le Trésor de la Sierra Madre" (1948) de John Huston ! On en rit encore...
Non à des années-lumières on trouvera plutôt des titres comme "Le Loup de Wall Street" (2013) de Martin Scorcese (dans lequel était déjà McConaughey !) où les coulisses de l'Or remplace les coulisses de la Bourse et le "Gold" (1974) cité au début de l'article. Ce film est dans la lignée des films à success story à l'américaine avec la chute et rebondissements dans un récit parfaitement huilé pour captiver un temps soit peu jusqu'au bout. Plutôt bien construit, le récit ne laisse pas de temps morts et use de façon plutôt judicieuse de la chronologie. Même si parfois McConaughey cabotine un peu trop on se retrouve embringué avec plaisir dans ces montagnes russes du rêve américain. Souvent trop académique dans la mise en scène, des seconds rôles trop peu exploités parfois mais un bon film du genre qui remplit son rôle correctement. Un bon film à défaut de surprendre son monde et ou d'assumé pleinement le fait réel dont il s'inspire à priori.
Note :
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