BIFFF 2017 : Nuit Fantastique + dernier jour

Par Cinephiliacr

Comment affronter l'horreur ? Avec le bon équipement : des bonbons, des oreillers et un plaid et quelques bières. Nous n'avions pas prévu des bouchons pour les oreilles, ce qui nous aura valu une perte de quelques points de santé mentale en écoutant la reprise d'AC/DC aux castagnettes de l'introduction. Mais nous ne voulions pas rater un grand WELCOOOOOME !

Don't Kill it :

Dolph Lundgren garde une place spéciale dans notre cœur d'amoureux de films d'action. Alors difficile de nous déplaire quand les dix premières minutes du film montre plusieurs morts violentes, du kitsch assumé et Dolph qui tabasse un redneck avant de s'envoyer sa copine. Ha oui, sinon il pourchasse un démon qui passe de corps en corps. Parfait long-métrage pour éteindre son cerveau !

The Night Watchmen :

Un petit nouveau commence sa première nuit dans l'équipe de sécurité d'un gros bureau. Sauf que des clowns-vampires-zombies s'invitent à la soirée ! Mêlant un rythme maîtrisé et un humour communicatif, ce long-métrage aura su dérider un public déjà conquis et apporter du sang neuf dans le genre des huit-clos aux dents pointues.

Night of Something Strange :

Le sommeil aura eu raison de votre rédacteur pour ce film qui sent bon le petit budget et le délire assumé. Originellement prévu comme " la nuit des MST ", oubliez le bon goût dans cette parodie de films d'horreur, où l'infection se transmet par les organes génitaux. Heureusement, les toilettes du BIFFF restent propres et Rémy n'a pas pointé sa bouille dans la salle.

Child Eater :

Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.

Dimanche

XX :

Promouvoir le féminisme en se basant sur la différence des genres : voilà déjà une idée bien paradoxale. Peu importe, plusieurs courts-métrages se succèdent dans cette compilation dont la meilleure partie est... l'entracte. Peu inspirés, trop académiques, provocant plutôt l'ennui que l'effroi, les films des réalisatrices ne marquent hélas pas les esprits.

Don't Knock Twice :

Embarquez dans le train des jumpscares et des incohérences pour cette histoire de sorcière : un peu fantôme, un peu démon, surtout babayaga. Mais ne boudons pas notre plaisir facile, comme les ficelles du film (tant dans la musique que dans les rebondissements), puisque cette histoire intemporelle et clichée parvient à nous faire sursauter quelques fois. Sans rire (sauf un peu au BIFFF).

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