Synopsis : " Musicalement accompagné de la " Awesome Mixtape n°2″ (la musique qu'écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l'équipe alors qu'elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu'ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l'univers Marvel. "
Les lumières de la salle de cinéma s'allument, tu te repositionnes sur ton siège pour avoir fière allure parce que la position " je m'installe comme à la maison " ce n'est pas trop ça, et là, ton ami(e) se retourne vers toi et te pose la question fatidique...
VOIR VOS HORAIRES / RÉSERVER VOTRE PLACELes voici enfin de retour ! Après un volume 1 inattendu, drôle et assurément vivifiant, nos Gardiens sont là. Passer le cap de la suite est l'exercice le plus dangereux qui soit au cinéma. Combien de suite se sont fracassées parce qu'elles dévalorisaient le premier volet ? À part, les suites du film Le Parrain, de Retour vers le futur ou encore l'Empire contre-attaque, les suites ne sont pas toujours des réussites (blague facile, je vous le concède). Mais recentrons-nous sur ces Gardiens de la Galaxie. Nous les avions laissés en sauveur de la galaxie et avec un Baby Groot qui unifiait cette drôle de famille. Cette famille que Star-Lord avait créée et rassemblée autour de lui. Une famille dysfonctionnelle, tellement soudée que l'on souhaitait en faire partie. Dans ce volume 2, Baby Groot a un peu grandi, devenant la caution " mignon tout plein du film ". Mais les autres sont toujours aussi orgueilleux, prétentieux (les affrontements Rocket Racoon et Peter Quill sont savoureux). Et même quand ils pensent sauver le monde, ils vont commettre les bévues les plus incroyables comme voler les batteries au peuple des Souverains. Et de là tout démarre...
Les Gardiens de la Galaxie sont de nouveau en fuite. Ils ont les Ravageurs à leur trousse (même si pour Yundu, parfait Michael Rooker, tout n'est pas des plus agréables). Et sont sauvés par Ego, le père de Peter Quill (surprenant Kurt Russell). Inutile de rentrer dans les détails, car je risquerai de glisser sur la pente des spoilers, pouvant enlever les éléments de surprise. En effet, même s'il s'agit d'une suite, les surprises seront présentes jusqu'au générique final... en tout cas, restez véritablement jusqu'au bout. Mais si on enlève le fun, les délires visuels, la réussite des effets spéciaux, les Gardiens de la Galaxie vol.2 développent des thématiques fortes. La famille bien entendu, restant le centre de la saga. Cette famille que l'on se crée bien plus que celle du sang. Cette notion est forte, car elle conditionne toute l'histoire et offre les événements émouvants. Une émotion bien plus présente que lors du premier volet, et que dans bien plus des autres aventures des personnages Marvel. La relation père-fils ( Chris Pratt montrant qu'il est à l'aise dans le drame), les rapports Gamora/ Nebula sont révélés (la seconde lui avouant qu'elle ne cherchait qu'une sœur en la première malgré tous les affrontements obligés par Thanos, leur horrible père). Et l'arrivée d'un nouveau membre dans la famille : Matis dont Drax pourrait être charmé. La tristesse s'installe délibérément par petites touches pour entraîner des larmes sur la fin... aussi surprenant que cela puisse paraître si cette suite vous fait sourire et amuse, elle sait aussi toucher en plein cœur. C'est la belle surprise de cette suite ! James Gunn réussit le tour de force de renouveler les aventures de nos anti-héros au point d'espérer le volume 3 et de lui conseiller d'aller jeter un petit coup d'œil aux scénarios de chez DC Comics pour leur insuffler le manque d'âme nécessaire au succès et au plaisir du public.
En résumé, bien qu'ils ne bénéficient plus de l'effet de surprise, Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 n'en reste pas moins excellent. Une suite fine, drôle et émouvante. Touchant le spectateur comme le fan en plein cœur. Les cueillant dans un final attachant et lacrymal pour mieux nous transporter dans leur famille. En clair, c'est un retour réussi !