ALIEN : COVENANT de Ridley Scott, requiem pour un con.

ALIEN : COVENANT de Ridley Scott, requiem pour un con.

, bien plus que des films, une véritable mythologie basée sur le fameux Xenomorphe. Inoubliable et indétrônable, les films restent aux yeux de beaucoup une franchise qui n'avait de cesse d'évoluer, car passant de cinéaste en cinéaste et ayant chacun leurs lots de scènes cultes et de personnages mémorables. Puis vint , pas besoin de l'expliquer plus que ça, le film n'a rien pour lui que l'appartenance dans la saga à l'instar du mystérieux et gigantesque datant qui devient désormais une race alienne à l'apparence humaine avec le pire des designs possible appeler Engineers, une désillusion totale.. Maintenant, est-ce que a réussi à rectifier la trajectoire de sa chute vertigineuse avec la suite de Prometheus, la question est lancée.

n'est pas dans la lignée de son prédécesseur, il est pire. Déjà, le film part d'une mauvaise base, car il y a toujours le problème de continuité lié à la technologie (androïde qui peut s'autosoigner, radar, plus performant que jamais), on dirait que se dit que foutu pour foutu autant mettre de la technologie qui en met pleins les yeux alors que techniquement tout se passe avant le premier Alien.. L'indulgence n'est plus de rigueur quand on voit la filmographie du réalisateur, certes, il a fait des erreurs ( ") mais il a fait également naître des œuvres cultes et certaines d'entre elles sont des piliers de la Science-fiction. Pourtant, comme un pacha, Ridley ne se repose pas sur ses acquis, il fait pire que ça, il régresse quitte à offrir à l'une des sagas les plus cultes du cinéma une genèse qui trahit toute sa mythologie. ne brille pas par sa mise en scène d'une lourdeur infernale qui n'a de cesse de faire des citations sur-appuyées à des musiques, tableaux ou autres œuvres d'art qui font un parallèle avec l'origine de l'Homme, ses croyances, etc. Le métrage tente tant bien que mal d'offrir une continuité et d'estomper les erreurs qu'a faite , c'est alors qu'on constate avec dépit que l'histoire n'a pas le moindre sens et la stupidité des personnages est toujours de rigueur. Pourquoi ne pas envoyer une sonde ou même (l'un des deux androïdes interprété par ) sur cette planète inconnue ? Autant de questions que les personnages ne se poseront jamais juste pour faire avancer naïvement un scénario déjà bien creux. D'ailleurs, des personnages parlons-en, car ici, on ne peut que remarquer l'OMNIPRESENCE d'un Michael Fassbender dans l'un des pires rôles de sa carrière ( même personnage insignifiant) tant il est mal écrit et assez pitoyable. Les autres personnages ne sont ici guère mieux que de la chair à canon, on ne ressent rien pour eux du début à la fin. On peut tout de même relever une idée que porte maladroitement le film et qui se trouve être la fin du règne des humains, car ils veulent arriver ou sont arrivés au stade de Dieu, malheureusement cette idée est contaminée par des twists d'une dégénérescence mentale au stade d'un nouveau-né. On peut se dire alors que rien est à garder dans ce film et l'explication de la création des fameux Xenomorphe est RIDICULE..

Le pire, c'est que même si on omet le fait que le film se passe dans la saga Alien, il n'est même pas correct tant tout est bâclé et sans âme digne d'un , un projet mort-né. Il est bien loin le temps du slogan "

persiste et signe pour être le prequel d'une saga qui n'en avait pas besoin, fini le mystère de la créature et de ses origines, voici venu le temps des explications, seulement, elles ne fournissent que le résultat d'un réalisateur en bout de course, qui n'écoute que lui-même quitte à molester sa propre création. En voulant créer son Prométhée moderne, a paradoxalement créer son hymne funéraire. En effet, n'est ni plus ni moins qu'un cataclysmique désastre, un film qui fait honte à toute une saga. Un film testament dans le sens où il démontre que persévère et puise dans ses derniers retranchements pour fournir un chant du cygne, mais qu'au final, il ne s'encre que dans des œuvres insipides ou des films à la limite de l'encéphalogramme plat ( ). On sort de la salle déçu mais aussi dépiter autant du film que du cinéaste. Renouer avec une gloire passée est finalement assez punitif, mais a-t-il bien retenu la leçon...

Antoine Dubuis.