[Cannes] Jour 1 : L’amour va-et-vient chez Haynes et Zviaguintsev.

Par Victorvandekadsye @BrouillonsCine

Comme prévu, Les Brouillons vont vous tenir informer de l'actualité cannoise depuis la métropole lilloise. Pour cette première journée de compétition, deux films radicalement opposés se présentent pour parler d'amour et émotions. Le lyrisme esthétique de Todd Haynes avec " Wonderstruck " et l'austérité de Andreï Zviaguintsev pour " Loveless " .

Wonderstruck de Todd Haynes

A deux époques différentes, les destins de deux enfants s'entre-croiseront au fil du temps afin d'être réunis pour une même quête.

    Pourquoi pourrait-il remporter une Palme d'Or ?

Avec Almodovar en Président du Jury, difficile de ne pas croire au potentiel chance à Haynes de remporter la Palme tant les deux se ressemblent sur plusieurs points. Des reconstitutions très esthétiques d'époques passés, une grande passion pour les mélodrames (les deux étant éduqués à Douglas Sirk) et une célébration de la Femme assez remarquable. Difficile pour Pedro de ne pas succomber au charme du cinéma de Haynes, donc.

Loveless d'Andreï Zviaguintsev

En Russie, une famille est complètement brisée par une absence d'amour. Déchirée par la destruction du couple parental, un jeune garçon décide de fuguer pour fuir cette ambiance et rassembler à nouveau ses parents.

Précédemment lauréat d'un Prix du Scénario en 2014 pour la charge anti-gouvernemental de " Léviathan" , Zviaguintsev a une réputation plutôt bonne auprès des Festivaliers. Les drames qui semblent se jouer dans ce film pourraient toucher le coeur du Jury. De plus, on ne va pas se mentir, les drames sentimentaux venant d'Europe de l'Est ont toujours la côte pour la Palme d'Or (Winter Sleep en 2014).

Victor Van De Kadsye