Une vie et ses accidents de parcours
Kore Eda continue à disséquer les liens familiaux au travers de ce film. Un typhon doit arriver sur Tokyo et une famille disloquée va devoir passer la nuit ensemble dans un petit appartement. Tout ce qui est fait le cinéma du maître nippon est au rendez-vous : les deuils, les rancœurs, les fêlures, les histoires d’amour conjugales et filiales compliquées et déglinguées, les espoirs déçus, les ambitions éteintes,… Une vie quoi, une vie dans laquelle chacun joue sa partition et tente de rester debout ; une vie ni blanche, ni noire, mais grise. Une vie dans laquelle chacun essaie de composer avec une vie d’adulte loin de la vie rêvée par les enfants qu’ils étaient. Qu’a-t-on fait de sa vie quand rien n’est à la hauteur des espoirs que l’on avait fondés ? Et que fait-on du reste à vivre ? C’est l’orientation philosophique prospectée par Kore Eda dans ce film. Tout en nuance et en finesse, en prenant son temps, peut être parfois excessivement ; comme il sait si bien le faire. Ni pathos ni traitement à la truelle et les dialogues superbement écrits y sont pour beaucoup ; de nombreuses phrases sont de profondes réflexions sur le sens de la vie. Malgré tout le talent dont fait encore preuve Kore Eda pour décortiquer des liens familiaux se nouant et se dénouant au travers de secrets et de regrets ; cet opus est moins poignant que d’autres de ses films ; moins d’émotion et moins d’enjeu.
Et pour conclure un extrait d’une interview accordée par le réalisateur à propos de son film : « C’est une histoire qui jette un regard intime sur le présent des personnes et leur façon d’être. Tous les personnages ont vécu de grandes difficultés à devenir les adultes qu’ils voulaient devenir lorsqu’ils étaient enfants. Toutefois, ils continuent d’essayer de trouver un moyen d’apprécier la vie, aussi différente soit-elle du futur dont ils avaient rêvé. Avoir accepté les changements qui se sont opérés en moi après la mort de ma mère et de mon père donne ce film qui est celui qui me ressemble le plus ». Une intelligence sociale et humaine folle chez Kore EdaSorti en 2017Ma note: 13/20
Kore Eda continue à disséquer les liens familiaux au travers de ce film. Un typhon doit arriver sur Tokyo et une famille disloquée va devoir passer la nuit ensemble dans un petit appartement. Tout ce qui est fait le cinéma du maître nippon est au rendez-vous : les deuils, les rancœurs, les fêlures, les histoires d’amour conjugales et filiales compliquées et déglinguées, les espoirs déçus, les ambitions éteintes,… Une vie quoi, une vie dans laquelle chacun joue sa partition et tente de rester debout ; une vie ni blanche, ni noire, mais grise. Une vie dans laquelle chacun essaie de composer avec une vie d’adulte loin de la vie rêvée par les enfants qu’ils étaient. Qu’a-t-on fait de sa vie quand rien n’est à la hauteur des espoirs que l’on avait fondés ? Et que fait-on du reste à vivre ? C’est l’orientation philosophique prospectée par Kore Eda dans ce film. Tout en nuance et en finesse, en prenant son temps, peut être parfois excessivement ; comme il sait si bien le faire. Ni pathos ni traitement à la truelle et les dialogues superbement écrits y sont pour beaucoup ; de nombreuses phrases sont de profondes réflexions sur le sens de la vie. Malgré tout le talent dont fait encore preuve Kore Eda pour décortiquer des liens familiaux se nouant et se dénouant au travers de secrets et de regrets ; cet opus est moins poignant que d’autres de ses films ; moins d’émotion et moins d’enjeu.
Et pour conclure un extrait d’une interview accordée par le réalisateur à propos de son film : « C’est une histoire qui jette un regard intime sur le présent des personnes et leur façon d’être. Tous les personnages ont vécu de grandes difficultés à devenir les adultes qu’ils voulaient devenir lorsqu’ils étaient enfants. Toutefois, ils continuent d’essayer de trouver un moyen d’apprécier la vie, aussi différente soit-elle du futur dont ils avaient rêvé. Avoir accepté les changements qui se sont opérés en moi après la mort de ma mère et de mon père donne ce film qui est celui qui me ressemble le plus ». Une intelligence sociale et humaine folle chez Kore EdaSorti en 2017Ma note: 13/20