Basé sur le manga du même nom publié pour la première fois en 1993, le film évoque l'histoire d'un guerrier samouraï immortel, qui ne peut lever sa malédiction que d'une seule manière : tuer 1000 hommes...
Six ans après Hara-Kiri, le maître Takashi Miike revient au genre Chanbara (film de sabres japonais) avec Blade Of The Immortal.
Ouverture en noir & blanc sur une autre époque, le cinéaste nous plonge dans l'univers de Kurosawa avec ses samouraïs, sa violence, et ses personnages brutaux et hantés par leurs démons...
Retour à la couleur, Miike ajoute un ingrédient à son film : les démons japonais très présents dans le cinéma de genre japonais des années 70.
L'objectif du réalisateur de la trilogie Dead Or Alive est clair, il veut rendre hommage à ces deux genres clés du cinéma nippon en y apportant sa touche personnelle.
Humour décalé, combats surréalistes et scènes gores à gogo, Miike utilise pour le bonheur de ses fans tous ses gimmicks de mise en scène au service de son histoire de vengeance et d'amitié entre un samouraï et une jeune orpheline...
Malgré toutes ses bonnes intentions, le film de Takashi Miike souffre d'un gros problème de rythme ; le film est d'une lenteur atroce pour le spectateur ; la narration classique ne réussit définitivement pas au cinéaste qui est connu, reconnu et célébré pour son modernisme extrême !
Au final Blade Of The Immortal est un film très décevant et malheureusement soporifique pour le spectateur...
Blade of the immortalCannes 2017chanbaraTakashi Miike