J’avais raté le 4, mais quand je vois la teneur du 5, je me dis que je n’ai rien raté. La saga s’affiche clairement comme une machine à tunes : on fait des films en suivant le filon qui fonctionne, car le public aime Jack Sparrow. Le reste, on s’en fiche ! Résultat des courses : 2h10 de pas grand chose. Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar n’est même pas un bon divertissement ! Il est beaucoup trop long pour un scénario qui tient sur un post-it. Le film met 10 plombes à démarrer, à tourner en rond, pour enfin nous annoncer la fameuse aventure… Tu parles d’une aventure ! Elle est brouillonne, on ne comprend pas vraiment le but, ça part dans tous les sens. On a qu’une envie, que ça se termine. Ce naufrage annoncé est soutenu par une bande d’acteurs dont le jeu est plus qu’approximatif : Johnny Depp cabotine à mort au point qu’il en devient fatiguant de le voir jouer le mec faussement bourré (l’acteur saoul qui joue mal un personnage saoul, allez comprendre). Javier Bardem, bon sang, il est bon d’habitude, ici, on a l’impression qu’il est gêné par son costume, en plus d’être mal filmé (faut éviter les plans trop rapprochés). Est-ce que je parle des deux minots, Brendon Thwaites et Kaya Scodelario ? Pas la peine ! On retrouve aussi le Gypsy King Orlando Bloom, aussi épanoui qu’une moule décrochée de son rocher.
On retiendra quand même que visuellement, ce cinquième volet est plutôt réussi, la 3D fonctionne de temps à autre. Et c’est tout. Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar ne sert à rien, n’apporte rien. Vite vu (après 2h de longueurs) et vite oublié.
Sortie en salles le 24 Mai 2017.