[CRITIQUE] – Pirates des Caraïbes 5 : La Vengeance de Salazar (2017) !

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par : Joachim Rønning, Espen Sandberg

Avec : Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario, Orlando Bloom, Geoffrey Rush

Date de sortie : 24 mai 2017

Durée : 2h09min

Distributeur : The Walt Disney Company France

Synopsis :

Jack Sparrow et ses compagnons se lancent dans la quête du Trident de Poséidon, sur lequel le Capitaine Teague détient des informations précieuses. Cet artefact légendaire, qui donne tous les pouvoirs sur les océans, est leur seul moyen d’échapper aux fantômes du redoutable Capitaine Salazar, échappés du Triangle des Bermudes pour éliminer tous les pirates des océans.

4/5

UN FILM QUI AURAIT DÛ RESTER EN CAGE

Après de nombreux retards de tournage et quelques soucis de production, la saga de Pirates des Caraïbes fait enfin son retour sur les écrans de cinéma. Dès mercredi 24 mai, les fans du premier jour auront l’agréable surprise de retrouver des personnages essentiels des premiers opus dans une aventure qui tient ses spectateurs en haleine jusqu’à la toute dernière minute – un conseil… rester jusqu’à la fin du générique.

Il y a six ans, nous avions quitté Jack Sparrow (Johnny Depp) en compagnie de Gibbs, son second, tous deux décidés à sauver le Black Pearl, le célèbre navire du pirate alors mis en bouteille.

Dans La Vengeance de Salazar, nous retrouvons un Sparrow fidèle à lui même, scotché à sa bouteille de rhum, à la joute verbale bien trempée et dont le navire est toujours embouteillé. Le pirate a perdu de son panache : abandonné par son équipage et légèrement sur la touche, sa tête est mise à prix pour une somme dérisoire. Mais c’était sans compter sur l’intervention d’Henry Turner – oui, oui, le fils de Will Turner et Elisabeth Swan ! – interprété par un Brenton Thwaites qui ne perce malheureusement pas l’écran.  Pour sauver son père d’une malédiction, le jeune Turner doit retrouver le Trident de Poséïdon. Le jeune homme a à tous prix besoin de Jack Sparrow, quitte à devoir faire face à Salazar et sa démarche houleuse, sombre méchant parfaitement interprété par Javier Bardem. L’acteur fait sa première apparition dans la saga, fantôme du passé revenu hanter Jack pour se venger et le tuer. On ne peut que saluer l’interprétation du célèbre hispanique.

« PIRATES OF THE CARIBBEAN: DEAD MEN TELL NO TALES »..The villainous Captain Salazar (Javier Bardem) pursues Jack Sparrow (Johnny Depp) as he searches for the trident used by Poseidon..Pictured: Javier Bardem (Captain Salazar)..Film Frame..© Disney Enterprises, Inc. All Rights Reserved.

Henry, Jack et la ravissante Carina Smyth (Kaya Scodelario), une astronome parfois dépassée par la bêtise de certains pirates, arpentent les mers à la recherche du trident tout en fuyant le terrible Salazar et la flotte anglaise, tous à leur poursuite.

Pirates des Caraïbes, La Vengeance de Salazar est un joyeux cocktail de flibustiers, de courses poursuites, d’aventure et de second degré. Un regret : l’absence d’Hans Zimmer au générique. Le géant de l’industrie musicale, qui avait signé la très célèbre bande originale He’s a pirate, avait composé les thèmes principaux des quatre premiers opus. C’est Geoff Zanelli son assistant sur le premier opus qui se permet de remplacer le maître.

Cependant, le duo Roenberg (Kon-Tiki, 2012) apporte un nouveau souffle à la saga et redore son blason un peu ternis par le dernier opus sorti en 2011, La Fontaine de jouvence. La magie de Disney opère avec douceur pour convaincre petits et grands.

Pirates des Caraïbes, La Vengeance de Salazar est un joyeux cocktail de flibustiers, de courses poursuites, d’aventure et de second degré. Nous retrouvons tous les ingrédients qui faisaient le succès du premier film : le cynisme de Jack Sparrow et la candeur des Turner. Comme dirait Jack Sparrow, « Bienvenue aux Caraïbes mon ange. ».

Un joyeux cocktail de flibustiers, de courses poursuites, d’aventure et de second degré pour un hommage réussi à la franchise.