Aurore

Par Dukefleed
Aurore et non crépuscule
Aurore, la cinquantaine, affronte la ménopause, un statut de future grand-mère, le chômage, le célibat,… Le pitch et la bande annonce pouvaient faire peur avec un style téléfilm à la française, mais le film à l’image de son héroïne (Agnès Jaoui) a de la ressource. Cà démarre comme un film à sketchs, sans trop d’unité mais avec une dynamique dans le scénario et dans le montage ; tenir 1h30 dans la veine une scène=un rire s’avérait difficile. Mais en se recentrant sur Aurore, le film gagne en consistance dans sa seconde moitié et offre la comédie du printemps. Pour un premier film, Blandine Lenoir a la bonne idée d’appuyer entièrement son film sur la pétillante Agnès Jaoui ; on ne peut même pas envisager qu’elle n’ait pas pensé à elle en écrivant le scénario tant l’actrice est Aurore. De l’énergie durant 1h30, des seconds rôles bien écrits, des répliques qui font mouche, des situations cocasses ; même si ce n’est pas du grand cinéma, ce film a le mérite d’être léger et réjouissant. On passe un très bon moment en compagnie d’Aurore et c’est la réussite du film.
Bande à part : « Le ton est savoureux, entre portrait émouvant et fantaisie lumineuse. Au scénario comme au montage, la cinéaste a trouvé le bon rythme. Une construction qui croit en ses personnages, en les plongeant dans ses situations réalistes, quotidiennes, et en embrassant leur portée humaine, comme leur potentiel loufoque. »Sorti en 2017Ma note: 14/20