Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je ne porte pas Valérie Lemercier dans mon cœur, qui, à mon sens, en fait toujours dix tonnes, et ça me gonfle. J’ai quand même suivi les conseils de Mondociné qui m’a dit que le film était plutôt bien. Et j’ai eu raison de l’écouter. On prend le même principe que Retour chez ma mère avec Alexandra Lamy et on recommence, en mieux.
Marie-Francine a 50 ans, son mari la plaque pour une minette de 32 ans et elle perd son emploi par-dessus le marché. Retour à la case départ, ne touchez pas 20 000€. Et quel départ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que ses parents sont sacrément gratinés. Interprétés par Hélène Vincent et Philippe Laudenbach, ils cassent aussi bien la tête à notre héroïne, qu’à nous, donnant des moments à la fois énervants et drôles. Valérie Lemercier s’est octroyée un personnage en retrait, réservé, qui subit les autres. Elle va croisé sur son chemin Patrick Timsit alias Miguel, la très bonne surprise du film (mais ça ne tient qu’à moi).
La salle a beaucoup ri et il y a de quoi, mais pas moi. J’étais plutôt subjuguée par le rôle de Timsit, un homme sincère, tendre (cuisinier en plus), plein d’humour, de simplicité et de spontanéité. J’étais plongée dans le lien qu’était en train de créer ces deux personnages et ça m’a suffit. C’était drôle, mais ça glissait sur moi. Ce n’est pas grave, Marie-Francine m’a plu pour d’autres raisons du coup.
Lemercier ne prend pas son film pour ce qu’il n’est pas, il y a une certaine franchise mélangée à de la pudeur qui s’en dégage, on prend autant de plaisir à voir le couple de parents, que les galères de M-F ou le rayonnement de Miguel. Marie-Francine est une comédie légère et agréable.
Sortie en salles le 31 Mai 2017.