Synopsis : " Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s'acharner lorsqu'un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s'échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots... Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu'il ait jamais eu à affronter... "
Les lumières de la salle de cinéma s'allument, tu te repositionnes sur ton siège pour avoir fière allure parce que la position " je m'installe comme à la maison " ce n'est pas trop ça, et là, ton ami(e) se retourne vers toi et te pose la question fatidique...
VOIR VOS HORAIRES / RÉSERVER VOTRE PLACEVous pensiez que c'en était fini des aventures des Pirates des Caraïbes ? Vous aviez tort car Jack Sparrow revient, même Orlando Bloom a signé de nouveau pour des apparitions épisodiques. Quelle nouveauté cette fois ? Aucune ! En effet, les aventures prennent pour point de départ la malédiction de Davy Jones que vit Will Turner. Voilà matière au point de départ d'une quête aventureuse pour son fils : Henry, interprété avec la fougue de la jeunesse par Brenton Thwaites. Et pour sauver son paternel, il décide de partir à la recherche du trident de Poséidon. Sur sa route, il croisera l'ignoble Salazar ( Javier Bardem est toujours aussi convaincant en méchant) qui cherche à se venger de Jack Sparrow. Idée originale : on ne connaissait pas la jeunesse de Sparrow. Il y a matière à de futurs prequels. Vous l'avez compris, notre pirate préféré est de retour mais la magie opère de moins en moins tant Johnny Depp a tendance à s'auto-parodier, voire cachetonner. Où est son plaisir d'acteur ? Heureusement que le petit singe, Barbossa ( Geoffrey Rush impeccable) et la jeune Kaya Scodelario, sont présents. On pourrait quand même penser qu'il y a juste ce qu'il faut pour relancer la franchise. Non ?!
Eh minute papillon ! La tentative avait déjà eu lieu avec le quatrième opus, Pirates des Caraïbes et La Fontaine de Jouvence, qui n'amena pas le succès escompté. Pourquoi est-ce que cela fonctionnerait ? Simplement parce que les deux réalisateurs Joachim Rønning et Espen Sendberg (à qui l'on doit la série Marco Polo sur Netflix) ont réussi à s'approprier la mythologie. Bien plus que Rob Marshall qui montrait là les limites de l'exercice de la suite, ils ont envie de relancer une franchise en laquelle ils croient encore. Ils sont donc très respectueux et on ne peut qu'admirer leur énergie à vouloir proposer une relecture. Cependant, la franchise semble usée parce qu'ils recyclent la mythologie sans apporter le petit grain de folie nécessaire. La vengeance a déjà fait l'objet de l'épisode 3, la quête du trident rappelle celle du trésor de l'épisode 1 et la romance entre Carina et Henry rappelle celle d'Elizabeth Swan et Will Turner. Et que dire encore du caméo surprise de Paul McCartney rappelant Keith Richards sans le côté sulfureux du guitariste légendaire des Rolling Stones. Joachim Rønning et Espen Sandberg proposent une relecture certes maligne du genre mais qui ne comblera pas les fans car ils n'inventent rien de neuf. Il restera alors de belles images et des effets visuels réussis notamment le personnage de Salazar, interprété par un Javier Bardem effrayant. Une histoire sympathique que l'on aura plaisir à découvrir sur grand écran car le rêve du Grand Large est toujours là.
En résumé, ces Pirates des Caraïbes sont fun et délirants. Ils marquent un retour à l'esprit originel avec de l'émotion bien dosée. Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar offre un spectacle sympathique, divertissant, sans plus mais avec une conclusion enfin digne de la série. Même si apparemment...