Comme chaque année, le festival divise ; presse étrangère et presse française, professionnels et amateurs, festivaliers et festivalières. Et pourtant, tous se pressent avec la même euphorie de salle en salle, courent les projections, patientent des heures dans l'espoir de voir " leur " film, échangent avec passion sur leur coup de coeur du jour ou au contraire dézinguent sans pitié la cruelle déception provoquée par un film jugé médiocre.
Comme chaque année, les badauds courent après une invitation inespérée, les robes de soirée se portent en journée, les stars déambulent sur le tapis rouge sous l'objectif des photographes avant de disparaître de la Croisette, éphémères et insaisissables.
Et malgré un contexte pesant et déroutant, cette petite bulle cannoise où, le temps de quelques jours, des histoires du monde entier résonnent de toute part, provoquant l'éclat d'émotions inattendues, semble plus que jamais ô combien nécessaire.
Voici le palmarès de ce 70e festival de cannes, décerné par le président Pedro Almodovar et par son jury :
Palme d'or : The Square de Ruben Ostlund
Prix spécial du 70e anniversaire : Nicole Kidman
Grand prix : 120 battements par minute de Robin Campillo
Prix de la mise en scène : Les Proies de Sofia Coppola
Prix d'interprétation masculine : Joaquin Phoenix pour You Were Never Really Here, de Lynne Ramsay
Prix d'interprétation féminine : Diane Kruger pour In the Fade, de Fatih Akin
Prix du jury : Faute d'amour d'Andrey Zvyagintse
Prix du scénario : Yorgos Lanthimos et Efthimis Filippou pour Mise à mort du cerf sacré, et Lynne Ramsay pour You Were Never Really Here
Palme d'or du court-métrage : Une nuit douce de Qiu Yang
Mention spéciale du jury du court-métrage : Le Plafond de Teppo Airaksinen
Caméra d'or : Jeune femme de Léonor Séraille
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