Réalisateur : Pierre Coffin et Kyle Balda
Acteurs : avec les voix de Gad Elmaleh, Audrey Lamy, David Marsais, Arié Elmaleh,...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Animation, Aventure, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h30min.
Synopsis :
Alors que Gru, totalement déprimé par sa mise à pied, tente de trouver une nouvelle voie, un mystérieux individu se présente pour l’informer du décès de son père. Dans la foulée, il lui annonce l’existence d’un frère jumeau prénommé Dru qui a exprimé le désir d’une rencontre. Ébranlé par la nouvelle, Gru interroge sa mère qui avoue son secret: après avoir donné naissance à des jumeaux, elle a divorcé en faisant la promesse à son ex-mari de disparaître totalement de sa vie en échange d’un des enfants. Tout en précisant, en substance, qu’elle n’a pas eu son mot à dire et que Gru n’est somme toute qu’un second choix. Si Gru, tout d’abord enthousiasmé à l’idée d’avoir un frère, se rend avec Lucy et les filles dans son île natale, Freedonia, pour rencontrer son jumeau, il déchante vite quand il découvre que Dru est nettement supérieur à lui, et ce en tout point. Là où Gru est un misanthrope aussi dépourvu d’emploi que de cheveux, Dru arbore une masse capillaire impressionnante, un charisme naturel et une fortune colossale héritée de son père et de son élevage de cochons.Gru est rapidement miné par un sentiment d’infériorité, quand Dru lui révèle sa faille: leur père n’a jamais vu en lui l’étoffe d’un méchant, et de ce fait ne l’a pas formé dans cette direction qui est pourtant la marque de fabrique de la famille. Avec son aide, ils pourraient à eux deux perpétuer la tradition familiale.
Gru se sent alors investi d’un rôle de «grand frère» et lui livre les secrets de l’utilisation des gadgets ultra-sophistiqués de leur père avec l’intention d’en profiter pour mettre hors d’état de nuire l’insaisissable Balthazar Bratt. Mais cette alliance se voit sérieusement menacée par un cas aggravé de rivalité gémellaire qui va vite les dépasser et les handicaper face à un ennemi à l’envergure encore inégalée.
Critique :
Bien plus réussi que l'opus précédant,#MoiMocheEtMechant3 est un divertissement familial fun, tendre, drôle & pétri de moments irrésistibles pic.twitter.com/jepjnN1UsV— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 5 juillet 2017
Moi, Moche et Méchant, succès surprise et mérité de l'année 2011 côté anim, se devait, comme tout bon triomphe au box-office, se voir gangbangisé sur l’hôtel de la franchise (rarement franche), car " tout bon succès n'est jamais meilleur que lorsqu'il est multiplié à outrance "; citation tirée du livre Comment réussir et niquer un bon concept en dix suites/reboot/prequel/remake à Hollywood, best-seller chez tous les grands studios depuis plus de cinquante ans.
En même temps, près de deux milliards et demi de dollars de recettes mondiales en trois films, ça a de quoi faire réfléchir...Surtout que côté animation, Universal n'avait justement pendant un temps, que Gru et ses Minions pour lutter face aux puissants Pixar/Disney, Dreamworks et Sony (et dans une moindre mesure la Fox via Blue Sky et la merveilleuse Laïka), qui de leur côté, dégainent à tout va chaque année plusieurs péloches pour abrutir comme il se doit, nos morveux toujours partant à aller se faire une petite toile le mercredi après-midi.
Troisième - et logiquement - dernier film de la saga (hors spin-off), Moi, Moche et Méchant 3, se devait d'incarner à la fois un supposé final digne de ce nom, mais également rattraper une méchante impression d'essouflement qui colle aux basques de Gru depuis le second film (mais aussi d'usure face à la déclinaison abusive des Minions).
Jonathan Chevrier